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Étude: la compétition et la polygamie tueraient les éléphants de mer

Étude: la compétition et la polygamie tueraient les éléphants de mer
PAUL TURENNE/Winnipeg Sun

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La polygamie extrême et la concurrence des éléphants de mer engendreraient la mort prématurée des mâles, selon une étude réalisée sur plus de 14 000 d’entre eux, sur l’Île Macquarie dans sud-ouest de l’océan Pacifique. 

Les éléphants de mer les plus gros ont un avantage reproductif sur les autres, mais c’est à double tranchant, a indiqué l’une des auteures de l’étude, Sophia Volzke, doctorante à l'Université de Tasmanie, selon «The Guardian».

En effet, ce sont eux qui parviendraient à se tailler une place pour devenir un «maître de la plage», comme la chercheuse les surnomme, auprès d’un harem pouvant atteindre jusqu’à 100 femelles.

«Ils ont besoin de réserves de graisse pour pouvoir combattre d'autres mâles et survivre sur terre sans rien manger pendant des semaines ou des mois», a-t-elle indiqué, selon le média britannique.

Au total, seulement 4 % d’entre eux peuvent devenir des maîtres de la plage.

Sauf que ces pressions concurrentielles les pousseraient à prendre rapidement du poids, ce qui entraînerait des taux de survie plus faibles chez les mâles, qui se nourrissent dans des zones pouvant les exposer à un risque de prédation plus élevé.

Ainsi, dès l’âge de 8 ans, le taux de survie des mâles chuterait à 50 %, se préparant à compétitionner pour se reproduire entre l’âge de 9 et 12 ans.

En parallèle, les femelles auraient un taux de survie constant, à 80 %, dans les mêmes âges.

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