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Fillette décédée en jouant dans la neige: la communauté de Saint-Ubalde se serre les coudes

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Touchée par le décès d’une fillette de 9 ans, la communauté de Saint-Ubalde, dans Portneuf, a décidé de se serrer les coudes pour venir en aide à la famille endeuillée.

Lundi matin, plusieurs familles se sont rassemblées au centre récréatif de la petite municipalité de quelque 1500 habitants pour apporter leur soutien aux parents endeuillés.

«Ce matin, l’aréna sera ouvert. [...] Je vous invite à venir me rejoindre [...] pour qu’on s’aide mutuellement et [qu’on trouve des] idées ensemble», a écrit Mélanie Marcoux sur Facebook.

La veille, vers 14h40, une fillette a perdu la vie après avoir été ensevelie sous un fort de neige construit derrière la maison de son père et qui s’est effondré. Des manœuvres de sauvetage n’ont pas été suffisantes pour sauver l’enfant qui se trouvait en arrêt cardiorespiratoire.

Rencontré non loin de l’endroit du drame, un ami de la famille n’e revenait tout simplement pas de l’événement tragique qui a arraché la vie à une enfant qui «avait la vie devant elle».

Une campagne de financement sur la plateforme GoFundMe (cliquez sur le lien ici) aussi été lancée pour soulager les parents de la fillette en ces moments difficiles.

Photo Jérémy Bernier

«Tout le monde se connaît et on se serre les coudes. On est comme ça ici, c’est comme ça qu’on va traverser cette épreuve», laisse entendre de son côté le maire de la municipalité, Guy Germain.

Une journée «difficile»

Plusieurs des parents réunis en matinée ont d’abord dû aller porter leurs enfants à l’école primaire de la Morelle, que fréquentait la victime, à quelques mètres de l’aréna. Les câlins d’au revoir habituels étaient particulièrement émotifs en cette journée grisâtre.

La rentrée au boulot semblait aussi pénible pour les enseignants qui affichaient une mine basse à la rentrée des classes.

Photo Marie-Pier Roy, TVA Nouvelles

«Ça va être une journée très difficile pour tout le monde, mais on est là pour se soutenir, s’épauler et passer au travers», soupire Marie-Claude Gignac, secrétaire générale par intérim au Centre de services scolaire de Portneuf. 

Un protocole a été mis en place au sein de l’école, mais aussi dans la communauté, pour soutenir les personnes qui en auraient besoin.

  •  Écoutez la chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI, au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio: 

«C’est un filet de sécurité qui est nécessaire dans des situations comme ça», poursuit Mme Gignac.

«Ça fait réfléchir»

Rencontré non loin de l’endroit du drame, un ami de la famille n’en revenait tout simplement pas d’apprendre l’événement tragique qui a arraché la vie à une enfant qui «avait la vie devant elle».

«Encore samedi, je les voyais jouer dans la neige en riant et je me disais à quel point c’était plaisant de voir encore des jeunes jouer dehors aujourd’hui. Ça frappe...» souffle Martin Perreault, lui-même père de famille.

Photo Jérémy Bernier

«Un événement comme ça, ça fait réfléchir aux dangers qui guettent tes propres enfants. Ça peut venir de nulle part», déplore-t-il.

– Avec la collaboration de TVA Nouvelles

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