Policière tuée à Louiseville: le suspect hurlait depuis deux jours dans son logement
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L’individu qui a sournoisement poignardé à mort une policière d’expérience semblait « instable et violent » et s’était déjà fait une bien mauvaise réputation malgré son arrivée récente dans l’immeuble.
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« Il était toujours en train de crier ou se battre avec les voisins, raconte une jeune femme qui vit tout près et qui préfère ne pas s’identifier. Il s’est battu avec un voisin avec un marteau la première journée qu’il est arrivé. »
Les membres du voisinage avec lesquels Le Journal s’est entretenu avouent avoir tous préféré tenir leurs distances depuis l’arrivée d’Isaac Brouillard-Lessard dans l’immeuble à logements en janvier.
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L’homme est dépeint comme une personne au caractère violent et instable par des voisins ayant eu des interactions avec lui.
Voler ses chats
Le gestionnaire de l’endroit, qui a lui aussi préféré demeurer anonyme, avoue s’être senti inconfortable dès son arrivée.
« Je ne le trustais pas dès le début, dit-il. J’ai été en contact avec lui deux ou trois fois. Moi, avec lui, ç’a mal parti. Il disait qu’il s’était fait voler ses chats par ses voisins. Finalement, ses chats étaient dans son appartement. »
Ce dernier raconte également que depuis deux jours, il entendait l’individu hurler sans cesse dans son logement.
« Je n’ai pas osé m’approcher, lance-t-il. C’est moi qui aurais pu y passer. »
Un autre voisin rencontré sur les lieux était grandement ébranlé par la situation et tentait déjà d’entreprendre des démarches pour déménager.
« Je l’ai vu sortir peut-être quatre fois depuis qu’il est ici, dit-il. On voyait que c’était un cas de santé mentale élevé. J’ai entendu la policière demander d’appeler l’ambulance et répéter qu’elle était atteinte. »
Battu un concierge
Outre tous les dossiers de violence où il a été reconnu non criminellement responsable, Isaac Brouillard-Lessard avait plaidé coupable en avril 2022 à des accusations de voies de fait.
La victime était un concierge d’un logement où il avait résidé, à Trois-Rivières. Les événements s’étaient produits en décembre 2021.
« L’altercation aurait été filmée et on verrait monsieur frapper sévèrement le concierge, et ce même lorsqu’il est au sol », lit-on dans une décision de la Commission d’examen des troubles mentaux.
Malgré son plaidoyer de culpabilité, la Commission n’a pas cherché à le revoir plus rapidement, alors que sa prochaine audience était prévue en mai prochain.
