Les batteries de voitures électriques devront être recyclées, confirme le gouvernement Legault
Québec obligera les constructeurs à recycler les batteries afin de récupérer les minéraux critiques. Une alternative à l’extraction minière qui ne cesse de croître sur le territoire, confirme le ministre de l’Environnement.
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Critiqué pour son règlement qui proposait de se doter d’un programme volontaire de récupération des batteries de véhicules électriques, le ministre Benoît Charette a confirmé qu’il compte prochainement corriger le tir.
«On a publié un projet de règlement l’année dernière à ce sujet-là. À la suite des commentaires reçus, on s’est rendu compte qu’on pouvait le bonifier et c’est ce qu’on fera», a-t-il dit, assurant que les constructeurs devront s’impliquer.
«Ça ne sera pas un programme volontaire, il y aura des contraintes pour les constructeurs. C’est une question de quelques semaines, sinon quelques mois pour publier un autre projet de règlement qui sera vraisemblablement plus solide que le précédent avec des contraintes en bonne et due forme et c’est une nécessité.»
Expertise québécoise
Le ministre confirme qu’il s’agira d’une obligation. «Exact. On a de plus en plus de véhicules électriques et on en aura davantage dans les prochaines années. Il faut être en mesure de valoriser le contenu des batteries», a-t-il précisé.
Selon M. Charette, le recyclage des batteries est «une très belle alternative à une extraction toujours plus importante» et souhaite que les entreprises québécoises ayant une expertise, comme Recyclage Lithion, puissent participer à cette transition.
«On sait qu’on a des entreprises québécoises qui ont développé une technologie qui est en mesure de récupérer essentiellement 99% des minéraux critiques contenus dans les batteries, donc, oui c’est une belle solution qui est à notre portée et c’est une technologie québécoise, alors on ne s’en privera pas», a-t-il dit.