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Corps repêchés: les policiers d'Akwesasne avaient averti les migrants du danger



Le service de police mohawk d'Akwesasne et la police tribale mohawk de Saint-Régis avaient noté une augmentation des entrées illégales à Akwesasne par la voie terrestre et maritime.

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«Nous aimerions rappeler à la communauté que le passage de clandestins est un crime et pose de sérieuses préoccupations non seulement à la personne qui commet l’acte, mais à toute la communauté d’Akwesasne», avait écrit le service de police mohawk d’Akwesasne dans une publication Facebook en février dernier. 

Pas plus tard que le 23 janvier dernier, le service de police mohawk d’Akwesasne avait reçu des plaintes d'individus suspects dans le secteur de Third Street situé dans le village de Saint-Régis (Kana:takon). 

Lorsque les agents se sont rendus sur place, ils ont localisé et détenu quatre personnes identifiées comme étant des ressortissants étrangers. Leurs dossiers avaient alors été transférés à Immigration Canada. 

Ce ne serait donc pas la première fois que les policiers avertissent la population de l’arrivée illégale de migrants par ce territoire autochtone qui chevauche le Québec, l’Ontario et l’État de New York.

Photo Agence QMI, Maxime Deland

D’ailleurs, le service de police mohawk d’Akwesasne a prié la population du secteur de signaler l’arrivée de migrants tant par la voie terrestre que maritime, puisque cela représente non seulement une menace à la sécurité des migrants, mais aussi à celle de la communauté d’Akwesasne. 

Une situation qui n'est pas nouvelle

Le propriétaire d’une Marina privée du chenal Saint-Regis en Montérégie a vu jeudi soir des pompiers, des ambulances et policiers qui auraient repêché au moins cinq ou six corps dans un marécage près de chez lui.

Ce dernier a aussi expliqué qu’il a vu récemment des bateaux accoster sur son terrain, déposer des personnes et qu’une voiture vient les récupérer rapidement.

Toujours d’après ses dires, ça fait plusieurs fois qu’il avise les autorités de ces passages chez lui. Il aurait même demandé l’installation de caméras de surveillance sur son terrain.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Il avance que ces passages ne sont pas sécuritaires pour ces personnes qui traversent le fleuve Saint-Laurent par grands froids.







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