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Salon du véhicule électrique 2023: l’environnement au cœur des préoccupations

Bien qu'ils soient intéressés, deux visiteurs ne pensent pas faire la transition avant quelques années encore

salon véhicule électrique
Photo Audrey Robitaille


Entre les amateurs de voitures de luxe et ceux désireux de se tourner vers l’électrique, de jeunes curieux ont profité du Salon, samedi, pour analyser l’offre des différents constructeurs automobiles et leur impact sur l’environnement.

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«Je trouve ça intéressant de voir à quel point il y a de l’écoblanchiment. Les constructeurs automobiles affirment que leurs modèles sont “zéro émission”, par exemple, mais ce n’est pas tout à fait vrai», souligne Nicolas Tarnawa, étudiant en développement durable à l’UQAM.

L’écoblanchiment, aussi appelé verdissement d'image, est une méthode de marketing qui consiste à vendre un produit en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.

«Ils affirment qu’ils sont zéro émission, mais c’est une déformation de la réalité. En fait, ils sont zéro émission si on parle d’impact direct, mais les impacts indirects, comme la fabrication de la batterie, restent considérables», explique l’étudiant dans la vingtaine.

Son ami, Vincent Cadran, est un amateur d’automobiles. Ensemble, ils sont venus détecter les informations trompeuses des constructeurs automobiles.

«On est venus trouver des réponses à nos questions. Quelles sont les voitures qui ont la meilleure offre pour le futur, par exemple», précise-t-il.

L’électrique, pas tout de suite

Même si les voitures électriques sont de loin les plus avantageuses pour l’environnement, les deux amis ne pensent pas faire la transition avant quelques années encore.

«C’est sûr qu’on aimerait passer à l’électrique bientôt, mais il faut d’abord avoir l’argent pour se payer ça, lance Vincent Cadran en riant. Et puis, on attend qu’il y ait une offre qui soit concrète au niveau de l’environnement urbain.»

Le gros problème de l’industrie électrique, selon eux, est l’accessibilité des bornes de recharge, surtout dans les grandes villes.

«À Montréal, c’est assez difficile de trouver un endroit pour stationner ton véhicule électrique. Nous, on habite en condo, mais il y a seulement deux bornes pour 100 habitants. C’est très peu», déplore Nicolas Tarnawa.







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