Comment les Trudeau ont noyé le Québec
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Justin Trudeau est comme le mouvement woke : on aurait tort de le considérer comme un être inoffensif, un amateur, un clown.
Il est beaucoup plus dangereux – et beaucoup plus malin – qu’on ne le croit...
La preuve ? Comme nous l’apprend le dossier du Journal publié aujourd’hui, Justin s’apprête à utiliser les grands moyens pour mener à terme le projet que son père a mis en branle au début des années 1980.
Un projet destiné à diluer au max la présence francophone au sein du Canada. Et à transformer le peuple québécois en minorité ethnique pas plus importante que les minorités d’origine chinoise, indienne ou turque qui forment le « premier État postnational au monde »...
LE COUP FATAL DE PIERRE ELLIOTT
Avec la Charte des droits, qui affirmait que les droits individuels avaient priorité sur les droits collectifs, Pierre Elliott Trudeau a porté un dur coup aux souverainistes québécois.
Car que disait ce bout de papier ?
Que le Canada n’était plus une nation à proprement parler, mais un rassemblement d’individus lâchement reliés les uns aux autres par un contrat social...
Comme les propriétaires d’un complexe de condos, qui s’entendent pour sortir les vidanges le jeudi et pour passer l’aspirateur dans les couloirs toutes les deux semaines.
Idem pour le Québec : on ne pouvait plus parler d’une « petite nation québécoise » vivant au sein de la « grande nation canadienne », mais de citoyens canadiens vivant dans la province de Québec.
Les Québécois avaient tendance à se regrouper tous ensemble comme des boules de couleurs différentes au centre d’une table de billard au début d’une partie ?
La Charte de Trudeau-père était la boule blanche qui cassait ce beau triangle et envoyait toutes les boules se promener aux quatre coins de la table !
Terminée, la « nation » québécoise qui se considérait comme un « tout cohérent » !
Vous n’êtes plus qu’un regroupement d’individus, de citoyens et de payeurs de taxes !
Ça, c’était ce qu’on pourrait appeler l’étape 1 du plan Trudeau.
- Écoutez le commentaire de Richard Martineau lors de son éditorial à QUB radio :
LE COUP FINAL DE JUSTIN
L’étape 2, c’est ce que s’apprête à faire son fils, Justin.
Ouvrir au max les vannes de l’immigration pour noyer la présence francophone au pays et parachever l’œuvre de son père.
Après la Charte, l’immigration massive.
Après le bout de papier, l’inondation.
Tout comme son père, qui s’est dit : « Qui osera combattre ma Charte ? Elle défend les droits et libertés ! Elle se situe du côté du bien ! », Justin se dit : « Qui, à cette époque obsédée par la diversité, va oser critiquer mon programme d’immigration ? Personne ! »
L’objectif : 100 millions de Canadiens en 2100.
À coup de 500 000 nouveaux arrivants par année.
Du jamais-vu.
Ce n’est même plus « ouvrir les vannes ». C’est faire sauter les vannes !
Pour Justin, le Canada n’est pas un pays.
C’est un hôtel, un Airbnb.
Et le Québec n’est qu’une des nombreuses chambres de ce vaste complexe immobilier.
La chambre 237, tiens. Comme celle du film The Shining.
Venez, déposez vos valises et installez-vous ! Tout ce qu’on vous demande, c’est de payer vos impôts.
Le reste, ça vous regarde.
C’est comme le tweet tristement célèbre que Justin a publié en janvier 2017 (« À ceux qui fuient la persécution, la terreur et la guerre, sachez que le Canada vous accueillera... »), mais à la puissance 10.
Papa doit être fier de fiston.
Pourquoi l’État financerait la religion ?
Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a annoncé que son gouvernement continuera de financer les écoles privées à vocation religieuse.
Qu’on permette l’existence de telles écoles est une chose. Mais pourquoi l’État financerait des écoles qui font la promotion d’idées qui n’ont aucun fondement scientifique ?
Ne nous a-t-on pas dit, pendant la pandémie, qu’il fallait « écouter la science » ? Et l’État ne cherche-t-il pas à combattre la désinformation (fake news) ?
« Oui, mais ce ne sont pas des écoles publiques, mais des écoles privées », de dire le ministre. Et alors ? Ça change quoi ?
Pourquoi l’État financerait la religion ?
Pourquoi l’État vend de l’alcool ?
Ainsi, la CAQ ne privatisera pas la SAQ... Une autre promesse brisée ! (On est rendu à combien ?)
Question : que fait l’État dans la vente au détail ? Pourquoi l’État a mis la main sur la vente de vin, mais pas sur la vente de bière ?
« Oui, mais la vente de vin et de spiri-tueux permet à l’État d’amasser de l’argent afin de financer nos programmes sociaux... », dit-on.
Pourquoi ne pas « étatiser » la vente des produits du tabac, alors ? Ou la vente des boissons gazeuses ?
Même sans SAQ, le vin continuerait d’être taxé !
À genoux devant la Chine
Les Trudeau, on le sait, ont toujours eu un faible pour la Chine.
Que Pierre Elliott Trudeau (un grand ami de Fidel Castro) ait louangé le régime meurtrier de Mao en 1961 est une chose. À l’époque, la plupart des intellectuels étaient à genoux devant la Chine et l’URSS.
Mais que ses fils, Justin et Sasha (Alexandre), célèbrent la puissance économique de la Chine, alors que nous savons à quel point le régime chinois bafoue les droits de la personne est ahurissant et scandaleux.
Justin aurait-il d’aussi bons mots pour un régime d’extrême droite ?