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Drag-queens: un Québécois sur deux en faveur des ces activités, selon un sondage commandé par Duhaime



Les Québécois trouvent qu’il est acceptable que des activités avec des drag-queens soient organisées avec des enfants, selon un sondage commandé par Éric Duhaime. 

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Le sondage Léger mené pour le compte du Parti conservateur du Québec montre que 50% des Québécois sont de cet avis, alors que seulement 37% croient que ce genre d’activités ne convient pas à des enfants. 13% des répondants ne se sont pas prononcés. 

Le coup de sonde révèle également que les Québécois sont divisés sur la question de savoir s’il est acceptable que des activités éducatives, comme la lecture de contes dans des bibliothèques, soient financés par des fonds publics : 46% n’y voient pas de problème, alors que 42% juge cela inacceptable.

Néanmoins, 59% des répondants pensent que le consentement des parents devrait être obligatoire pour la participation à de telles activités. 

Sur cette base, le Parti conservateur a émis un communiqué de presse dans lequel il s’enorgueillit qu’une «majorité de Québécois appuient la position du Parti conservateur du Québec». 

En conférence de presse jeudi, Éric Duhaime a tenu des propos plus nuancés, soulignant «les questions qui ont été faites par la firme Léger sont des questions qui sont très neutres», avant de souligner la transparence dont il fait preuve. «L’ensemble des questions sont rendues publiques aujourd’hui, on n’a pas choisi quelques questions au hasard parce que ça faisait notre affaire», a-t-il dit.  

Puis, il a dénoncé «l’unanimité» des élus de l’Assemblée nationale sur cette question, décriant à nouveau une motion adoptée par l’ensemble des députés au début du mois d’avril.

Cette motion stipulait que la lecture de contes par des drag-queens «expose les enfants à la différence» et que «cela contribue à faire du Québec un exemple de promotion de l’égalité et de l’équité pour les communautés de la pluralité de genre à travers le monde».

Les conservateurs avaient alors lancé une pétition pour réclamer que le gouvernement cesse de financer les activités exposant les enfants à des drag-queens, et pour exiger que le consentement des parents soit obligatoire. Cette pétition aurait récolté 40 000 signatures, selon M. Duhaime. 

Quand on lui a demandé si la participation à ces activités ne nécessite pas déjà le consentement des parents, le chef conservateur a répondu : «je pensais ça aussi, mais on s’est rendu compte au fil du temps (...) qu’il y a effectivement des écoles et des garderies où ça s’est fait.»

Au cours de la conférence de presse, Éric Duhaime a également réitéré son malaise face au fait que des drag-queens lisent des contes à des enfants. «Ils ne vont pas lire le petit chaperon rouge», a-t-il affirmé, en se disant inquiet du fait qu’on parle à «des enfants de 3 à 6 ans» de «la théorie du genre».

Méthodologie

Le sondage web a été réalisé auprès de 1006 Québécois de 18 ans ou plus entre le 21 et le 23 avril dernier. Il n’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon tiré d’un panel, mais à titre comparatif, la marge d’erreur pour un tel échantillon est de +/-3,1%, et ce, 19 fois sur 20. 







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