Lance Stroll et Fernando Alonso : une relation bâtie sur 12 ans
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Lance Stroll a passé des années à admirer Fernando Alonso avant de finalement pouvoir être son coéquipier chez Aston Martin. Leur relation remonte à plus d’une décennie et c’est ce qui semble à la base du succès de l’écurie verte cette saison.
«Je ne dirais pas que nous avions une relation quand j’avais 12 ans. J’étais seulement un partisan», a d’abord tenu à préciser le Québécois dans une entrevue publiée mardi sur le site web de la Formule 1.
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Pour donner une idée, quand Stroll a rencontré pour la première fois Alonso, en 2010, celui-ci disputait sa première saison au volant d’une Ferrari. Il s’agissait déjà de sa quatrième écurie, après être passé chez Minardi, Renault (deux fois) et McLaren. En fait, à sa saison initiale en 2001, Stroll avait 3 ans. Il est tombé pile au bon moment pour assister aux plus grands exploits de l’Espagnol, dont ses titres mondiaux consécutifs en 2005 et 2006.
Le Montréalais de 24 ans était encore bien loin du circuit professionnel à ce moment, mais il a conservé le même respect pour le vétéran à travers les années. Les deux hommes ont été des rivaux pendant cinq saisons avant d’être réunis en 2023 par l’écurie britannique.
Beaucoup de respect
À 41 ans, Alonso ne montre aucun signe de ralentissement et semble toujours prendre autant de plaisir à concourir en F1, même s’il s’agit de sa 20e campagne. Il est un bon mentor pour Stroll, qui n’avait pas cette même relation avec Sebastian Vettel.
«Je prends vraiment du plaisir à travailler à ses côtés, a poursuivi le pilote de la Belle Province. Il est incroyablement talentueux, intelligent, expérimenté et avide à l’idée de tirer le meilleur de lui-même chaque jour. J’ai un énorme respect pour lui, parce qu’il fait ça depuis si longtemps.»
Avec une monoplace AMR23 très performante, les Aston Martin ont pu accumuler les bons résultats en ce début d’année. Avec 102 points, ils occupent le deuxième rang du championnat des constructeurs.
«Nous avons une belle synergie dans l’équipe et la voiture a été très agréable à conduire. Je crois que notre relation est excellente, puisque nous essayons tous les deux d’en tirer plus de la voiture chaque week-end», a expliqué Stroll.
À quand le podium?
Reste que le Canadien est dans l’ombre de son célèbre coéquipier. Alonso est monté quatre fois sur le podium en cinq épreuves, tandis que son comparse est en quête d’un premier top 3 depuis 2020.
«Ça fait longtemps, a avoué Stroll. Mais vous savez, je veux être sur le podium. Je vais continuer à conduire ma monoplace aussi vite que je le peux. Si ça arrive, ça arrive et ce sera génial. Mon travail derrière le volant reste le même.»
Malgré une pluie torrentielle et des inondations à Imola, les pilotes de F1 et leurs équipes se préparent à disputer le Grand Prix d’Émilie-Romagne en fin de semaine.