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Circuit Gilles-Villeneuve: les mêmes normes d’asphaltage que sur les routes

La piste de course automobile utilise le même bitume que celui étendu sur le réseau routier du Québec

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Circuit Gilles-Villeneuve: les mêmes normes d’asphaltage que sur les routes
Photo Martin Alarie

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Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’asphalte étendu sur le circuit Gilles-Villeneuve n’a pas des normes de qualité plus élevé que le bitume qui est étendu sur le réseau routier du Québec.

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Selon le professeur en génie de la construction à l’École de technologie supérieure à Montréal (ÉTS), Alain Carter, dans les deux cas, il s’agit des normes les plus élevées de l’industrie. Elles seraient aussi appropriées aux voitures de course qui sont moins évidemment moins lourdes que les véhicules sur le réseau routier.   

«Les dommages sur un circuit ne sont pas les mêmes que sur les routes. Il y a par contre la possibilité d’observer une décomposition de la surface et un mouvement de l’enrobé bitumineux, a expliqué celui est aussi responsable du laboratoire sur la chaussée et les matériaux bitumineux de l’ÉTS.   

«Il y a plus de cisaillement de la surface avec les pneus plus larges et la très haute vitesse», a-t-il ajouté.    

(1) Max Verstappen (Red Bull Racing RBPT) lors de la course de Formule 1 du Grand Prix du Canada de Formule 1 (F1) au circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, le dimanche 19 juin 2022.
JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Photo d'archives, Agence QMI (Joël Lemay)
(1) Max Verstappen (Red Bull Racing RBPT) lors de la course de Formule 1 du Grand Prix du Canada de Formule 1 (F1) au circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, le dimanche 19 juin 2022. JOEL LEMAY/AGENCE QMI

Plusieurs facteurs peuvent influencer la qualité du bitume, dont les composantes, les résistances thermiques et la température du coulage.  

Bien paraître  

Mais selon lui, avec le débit de circulation sur le circuit, il n’y a pas de raison pour expliquer que les travaux ne durent pas plus longtemps.   

«Le diable est dans les détails. Le problème, qui n’est peut-être pas nécessairement applicable au circuit, c’est qu’on répare la couche du dessus sans faire celle du dessous. On ne règle donc pas le problème», a-t-il expliqué.  

Pour expliquer ces nouveaux travaux, il a aussi émis l’hypothèse du syndrome du voisin gonflable et de la vitrine internationale que procure le Grand Prix du Canada. Un nouvel asphaltage paraîtrait mieux à la face du monde.   

La SPJD a défendu l’exécution de ces travaux en soulignant la performance décuplée des matériaux exigés dans le mélange bitumineux. Ceux-ci seraient «les plus performants sur le marché en ce moment», a expliqué la conseillère de la Société, Jessica Gaulin.  

La SPJD a estimé que la durée de vie de la nouvelle surface est évaluée à une quinzaine d’années.    

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