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Une candidate électorale s’excuse d’avoir comparé les enfants transgenres à une «cuillère de caca»

Une candidate électorale s’excuse d’avoir comparé les enfants transgenres à une «cuillère de caca»
Facebook: Jennifer Johnson


Une candidate du Parti conservateur uni (UCP) de l’Alberta s’est excusée mercredi d’avoir comparé les jeunes transgenres à une «cuillère à thé de caca dans une recette de biscuits», dans un des «pires» commentaires transphobes tenus par un candidat politique.

«Il s'agit d'un sujet extrêmement sensible pour tant de personnes et je dois faire un bien meilleur travail pour communiquer mes préoccupations et mes objectifs d'une manière respectueuse envers les enseignants, les parents et les membres de la communauté 2SLGBTQIA+», aurait indiqué Jennifer Johnson dans un communiqué rapporté par The Globe and Mail.

En septembre 2022, la candidate électorale aurait pris la parole devant le Western Unity Group à Stettler pour faire part de ses inquiétudes vis-à-vis le problème d’enfants transgenres dans les écoles, qui terniraient l’image du système d’éducation albertain, selon ses dires.

«Ces enfants qui s’identifient comme des chats - et l’enseignant ajoute une litière dans la classe pour eux», aurait-elle notamment soutenu, en ajoutant plus loin qu’«on peut être dans le top 3 %, mais cette petite quantité de caca est ce qui détruit [l’accomplissement]», selon le média anglophone.

Elle aurait ainsi comparé la situation dans les écoles à une recette de biscuits dans laquelle on aurait ajouté des matières fécales, pour demander si la nourriture a toujours le même attrait.

La candidate aurait également poursuivi sa lancée en s’inquiétant pour les jeunes filles qui ne sont plus des filles après avoir subi une double mastectomie et avoir été «stérilisées chimiquement» avant même d’avoir l’âge légal pour acheter de la bière.

Il s’agirait de «certains des pires commentaires et des plus homophobes et transphobes qui ont jamais été lancés par un candidat politique», a réagi Kristopher Wells, de la Chaire de recherche du Canada sur la compréhension publique des jeunes des minorités sexuelles et de genre, au Globe and Mail.

À l’approche des élections en Alberta le 29 mai prochain, des candidats de partis opposés ont réclamé que la candidate pour Lacombe-Ponoka soit retirée par sa cheffe de partie, la première ministre actuelle Danielle Smith.

«La première ministre l’a dit elle-même: ne me jugez pas sur ce que je dis, jugez-moi sur ce que je fais. Voici l’opportunité pour Danielle Smith de prendre des actions», aurait commenté le candidat du NPD, David Shepherd.







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