«Plus dur que la boxe»: Eleider Alvarez a participé à Survivor Colombie
L’ancien champion du monde a perdu une trentaine de livres durant son séjour en République dominicaine
Coup d'oeil sur cet article
Le boxeur Eleider Alvarez était dans son salon au Québec lors de la diffusion de son élimination de la version colombienne de Survivor la semaine dernière. Une expérience marquante pour l’ancien champion du monde, durant laquelle il a perdu une trentaine de livres.
• À lire aussi: Eleider Alvarez n’a pas mis une croix sur sa carrière dans le ring
• À lire aussi: Beterbiev à Québec: confirmé
Alvarez a fait un bout de chemin dans l’aventure alors qu’il restait seulement quatre participants après son départ. Il est demeuré en tout 50 jours dans un coin reculé de la République dominicaine.
«C’était mon rêve de participer à cette émission de télé-réalité. En Colombie, c’est très populaire. C’était une belle expérience, mentionne l’athlète de 39 ans. Cependant, je ne pense pas que j’y retournerais. C’était très difficile.
«Quand je suis arrivé dans l’aventure, je pesais 94 kg [208 lb]. À la fin, j’étais descendu à 80 kg [176 lb]. J’ai perdu beaucoup de masse musculaire. C’était le même poids que je devais respecter lors de mes combats.»
Comme on le sait, Alvarez a fait des dizaines de camps d’entraînement de boxe durant sa carrière. Il place Survivor, la isla de los famosos dans une classe à part.
«Ce sont deux choses très différentes, ajoute Alvarez. À la boxe, je savais à quoi m’attendre des entraînements ou des combats. À Survivor, tu ne sais jamais ce qui va arriver.
«On mangeait seulement des noix de coco et du riz. Pour ma part, ça passait direct et c’est pour ça que j’ai perdu beaucoup de poids. En plus de côtoyer des drôles de bestioles dans la jungle.»
Pas un 5 étoiles
Les participants vivent dans un environnement qui est loin d’un hôtel cinq étoiles au bord de l’eau.
«Étant donné que je suis né dans un village côtier de la Colombie [Turbo], je n’étais pas trop dépaysé. Je savais quoi faire pour me débrouiller avec l’environnement où j’étais, explique Alvarez.
«On dormait rarement la nuit. On faisait souvent des siestes durant les journées. La pluie nous compliquait aussi la vie. Ça n’avait rien à voir avec un camp d’entraînement de boxe où tu dors et tu manges bien.»
Contrairement à ce qu’on peut penser, son passé d’athlète ne l’a pas avantagé dans les différentes épreuves.
«Quatre-vingts pour cent des épreuves étaient mentales. Je ne compte pas le nombre de casse-tête que j’ai dû faire durant l’émission.»