«Le plus fort depuis plus de 60 ans»: le typhon Mawar menace dangereusement l’île américaine de Guam, dans l’océan Pacifique
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Le «super typhon» Mawar se dirige vers l’île de Guam, dans l’océan Pacifique, menaçant de s’abattre sur le territoire américain comme la plus forte tempête depuis plus de 60 ans.
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Le typhon, qui s’est renforcé ces derniers jours, pose maintenant une «triple menace» de dévastation due à ses vents puissants équivalents à un ouragan de catégorie cinq.
En plus de ses brises meurtrières, les météorologues notent des ondes de tempête exceptionnelles et des pluies torrentielles, selon le bureau du National Weather Service à Guam.
La tempête tropicale Mawar a été décrite comme «une dont on se souviendra pendant des décennies», a déclaré Landon Aydlett, l’expert chargé de la coordination du service météo de Guam.
Selon M. Aydlett, le typhon devrait frapper l’île, éventuellement toucher terre, un peu après minuit. Et s’il touche directement terre, l’île sera secouée par les vents les plus forts de la tempête.
Et bien que l’île américaine de Guam soit située dans l’océan Pacifique occidental, une zone sujette aux tempêtes tropicales les plus intenses au monde, cette force serait extrêmement rare.
En effet, elle ne serait produite que près de huit fois au cours des 75 dernières années.
Le territoire américain de Guam ne fait qu’environ 48 kilomètres de long, donc le déplacement du centre de la tempête se fera rapidement sur l’île, tout comme les dégâts.
Un nouveau renforcement est possible mardi. Le typhon pourrait atteindre l’équivalent d’un ouragan de catégorie cinq avec des vents de plus de 250 kilomètres à l’heure.
Si cela est le cas alors qu’elle touche terre, la tempête Mawar serait la cinquième tempête tropicale équivalente à la catégorie cinq sur la planète à ce jour, cette année.
La saison des ouragans et des typhons ne fait que commencer, et la moyenne des tempêtes mondiale a été atteinte au mois de mai.
Il s’agirait également de la plus forte tempête à toucher Guam depuis le super typhon Karen en 1962, ce qui est considéré jusqu’à maintenant comme la pire à avoir frappé l’île, de loin.
Des dégâts à prévenir
Alors que les vents oscillent sur une force de catégorie 5, des dommages considérables sont à prévoir aux bâtiments qui ne sont pas renforcés par le béton, ont avertir des prévisionnistes.
Des dommages importants sont possibles aussi aux toits, ainsi que des projectiles volants qui seront rejetés dans les airs par les vents vigoureux.
«L’électricité et l’eau peuvent être indisponibles pendant des jours, voire des semaines après le passage de la tempête, et la plupart des arbres seront cassés ou déracinés», selon une estimation.
Selon le service météo de Guam, jusqu’à 70% du feuillage de l’île pourrait être arraché.
Les décès liés aux ondes de tempête tropicale sont historiquement la principale cause de décès liés aux ouragans aux États-Unis, selon la Nation Weather Service. Des inondations généralisées et des glissements de terrain sont plausibles, car la tempête devrait apporter 10 à 20 pouces de pluie.