Congestion monstre: il faut «développer le réflexe de consulter le 511», dit Guilbault

Les embouteillages monstres du week-end dernier qui ont causé bien des ennuis à l’approche de l’aéroport Montréal-Trudeau démontrent qu’il faut «développer le réflexe de consulter le 511» pour planifier ses déplacements, croit la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault. 

Les travaux de bétonnage, qui ont forcé la fermeture complète de l’autoroute 20, en direction ouest, dans l’échangeur Saint-Pierre, ont eu des répercussions jusqu’aux douanes à Lacolle, où des gens ont mis quatre heures avant de pouvoir rentrer au pays.

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Une famille qui devait se rendre à l’aéroport pour attraper son vol, samedi après-midi, a mis 3 h 30 pour effectuer un trajet qui prendrait normalement 20 min.

Le chauffeur de taxi qui les transportait, Jonathan Santos, a raconté à TVA Nouvelles que «c’était la folie, les gens sortaient de leur voiture pour faire des jumping jack, ils sortaient leur chien en pleine autoroute, il y avait des madames qui faisaient pipi sur le bord de l’autoroute».

Captures d’écran TVA Nouvelles

«Quand je vois des gens qui se promènent avec leurs valises sur les accotements d'autoroute parce qu'ils ont peur de manquer leur vol et pour certains, qui malheureusement ont manqué leur vol, je trouve que ça n'a pas de bon sens», a commenté M^me Guilbault, en marge du Conseil des ministres mercredi.

Un autre «défi de communication»

Rappelant l’important rattrapage nécessaire en matière d’infrastructures routières, M^me Guilbault a rappelé que les travaux effectués sur l’échangeur Saint-Pierre étaient «essentiels» et «nécessaires» afin de s'assurer que les problèmes ne s'aggravent pas.

«On publie des communiqués de presse chaque vendredi, mais ce n'est pas tout le monde qui les consulte. Il nous faut trouver une façon d'être meilleur», a reconnu la vice-première ministre.

Il s’agit, selon elle, d’un autre dossier qui pose «un défi de communication» pour son ministère.

Pour mieux planifier leurs déplacements, «il faut que les gens puissent savoir d'avance les chantiers qu’il va y avoir, puissent avoir le réflexe d'aller s'informer sur le 511, notamment», a déclaré M^me Guilbault.