Ingérences chinoises: Johnston les cache!
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Il n’y aura pas d’enquête publique sur l’ingérence chinoise dans le processus électoral canadien. Le «rapporteur spécial» David Johnston s’est donc porté à la défense de Justin Trudeau et de ses amis chinois.
«Les renseignements doivent rester secrets», dit Johnston. Oui! Pour protéger Trudeau et les libéraux. Ça ne me surprend pas. Trudeau lui-même et certains de ses ministres auraient été au centre d’une telle enquête publique.
JUSTIN A FERMÉ LES YEUX
Les preuves de l’ingérence de Pékin dans notre démocratie sont irréfutables tout comme le fait que le premier ministre a refusé de prendre au sérieux la menace de Pékin. Il a pendant des années tout fait pour ne pas voir l’ingérence chinoise dans le Parti libéral et même dans la Fondation Pierre-Elliott Trudeau, dont David Johnston était d’ailleurs membre. Johnston s’est défendu d’être proche des Trudeau. Des voisins, de simples connaissances, dit-il. Il a aussi des liens étroits avec la Chine qui remontent à plus de 40 ans. Ses trois filles sont diplômées d’universités chinoises.
Johnston a critiqué l’agent du SCRS qui a «coulé» les renseignements sur l’ingérence chinoise et a accusé les médias de les avoir «mal communiqués». À mon avis, l’agent secret mérite l’Ordre du Canada pour avoir eu le courage de lancer l’affaire.
Depuis des années, le SCRS mettait en garde contre l’ingérence étrangère dans la politique canadienne dans ses rapports annuels. Mais la seule chose qui a forcé Trudeau à agir est la multiplication des fuites dans les médias.
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MAL COMMUNIQUÉS, MAIS VRAIS
Voici certaines de ces informations mal interprétées par les médias. Le Globe rapportait encore vendredi qu’à l’approche des élections de 2021, le ministre de la Sécurité publique de l’époque, Bill Blair, avait retardé l’approbation d’un mandat d’écoute électronique de Michael Chan, un ancien ministre libéral ontarien et collecteur de fonds du parti qui est actuellement maire adjoint de la ville de Markham. Chan est depuis des années ciblé par le SCRS en raison de ses liens avec le consulat chinois de Toronto.
D’autres documents «top secret» du SCRS, obtenus par le Globe indiquaient que la Chine finançait au moins 11 candidats aux élections de 2019. Eux et des membres de leur personnel avaient des liens directs avec un agent «connu ou suspecté» du gouvernement chinois.
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UNE FAÇON DE LEUR FERMER LA TRAPPE
David Johnston recommande que les chefs de trois partis d’opposition puissent être autorisés à lire la partie secrète de son rapport, mais ils n’auraient pas le droit de divulguer quoi que ce soit à ce sujet.
Non seulement les diplomates chinois doivent être expulsés, mais les Canadiens qui ont participé aux opérations d’ingérence doivent être condamnés à des peines de prison pour espionnage.
D’ailleurs, les Chinois ne sont pas les seuls à vouloir manipuler nos partis politiques. D’autres pays qui ont des minorités influentes au Canada agissent de la même façon.