Dossier des Coyotes: les jeunes Clayton Keller et Logan Cooley s’impliquent
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Egarée dans les exploits exceptionnels de Sergei Bobrovsky et de Jonathan Marchessault, l’intervention de deux jeunes joueurs dans le dossier des Coyotes de l’Arizona devrait inviter Marty Walsh, nouveau directeur exécutif de l’AJLNH et les membres de faire un sérieux examen de conscience.
Logan Cooley est un joueur très prometteur. Il vient de compléter une saison avec l’Université du Minnesota. En principe, il avait décidé de faire le grand saut dans le monde du hockey professionnel.
Mais devant les événements marquant le référendum de la population de Tempe où l’on a carrément dit aux décideurs des Coyotes qu’ils ne pourront implanter leur produit dans leur région, Cooley a donné à entendre qu’il disputerait une autre saison avec l’Université du Minnesota.
L’incertitude entourant la concession des Coyotes lui conseille de poursuivre sa carrière à l’université.
Jeudi dernier, Clayton Keller, le joueur le plus talentueux de la concession a rencontré les propriétaires des Coyotes. L’accompagnaient ses deux agents Brian et Sam Bartlett.
Ils voulaient obtenir plus d’informations sur les conséquences du résultat du référendum et savoir ce que l’avenir réserve à leur client dans l’environnement des Coyotes.
Des démarches qui devraient lancer un message aux membres de l’Association des joueurs de la Ligue nationale :
- vous voulez une augmentation du plafond salarial;
- vous voulez un compte en fidéicommis réduit de façon importante;
- vous savez que pour y arriver, il faut une augmentation des revenus;
- vous savez que pour augmenter les revenus, il faut des concessions en bonne santé;
- vous savez qu’une équipe évoluant dans un amphithéâtre de moins de 5000 sièges est tout à fait ridicule et jette de l’ombre sur la crédibilité d’une ligue cherchant à gagner en popularité.
Alors, pourquoi ne pas réagir? Après tout, les joueurs et les propriétaires ne sont-ils pas des partenaires d’affaires ? Comment expliquer une telle inertie?
Walsh, le nouveau patron, se doit d’en faire un défi de taille, c’est-à-dire convaincre les joueurs que la situation des Coyotes est inacceptable pour un circuit professionnel. Pendant combien de temps vont-ils laisser Gary Bettman garder le hockey professionnel dans un bourbier où tout le monde est empêtré depuis des années et des années?
Les inquiétudes de Cooley et de Keller devraient soulever des interrogations chez les propriétaires de la ligue. Le dossier des Coyotes étale au grand jour les carences administratives d’une ligue qui devrait amenuiser les pouvoirs d’un commissaire qui s’appuie sur l’immunité des propriétaires pour plonger la ligue dans le désordre.
Le match de Dubas
Kyle Dubas a joué gros.
«Je ne veux pas faire vivre à ma famille les événements difficiles de la dernière saison. Si je quitte les Maple Leafs et ce n’est pas pour aller faire mon boulot dans une autre ville. C’est Toronto ou rien du tout.»
Brendan Shanahan a vite flairé la stratégie de son ex-directeur général. Dubas a un agenda bien différent de celui qu’il a exposé en point de presse.
Que s’est-il passé ? Shanahan a bien expliqué son point de vue et il l’a fait avec beaucoup de doigté. Puis, le chat est sorti du sac. Dubas n’aimait pas l’administration Shanahan. Il trouvait que les administrateurs des Maple Leafs prenaient trop de temps pour réagir devant certaines décisions importantes qu’on se devait de prendre.
Comme je l’ai écrit la semaine dernière, quand tu travailles avec une entreprise sportive avec une grande histoire, il n’y a pas d’ambiguïtés. Tu sautes dans le train ou encore tu dégages.
Shanahan, curieusement, n’a pas tardé à prendre sa décision.
Pour l’instant, Dubas continue à jeter ses meilleures cartes sur la table. Il n’a toujours pas réussi à trancher le débat, mais les Leafs n’ont pas hésité à donner aux Penguins de Pittsburgh la permission de parler à Dubas.
Bye, Kyle, bonne chance, peu importe l’endroit.
La liste des entraîneurs
Petite mise à jour au sujet de la liste des entraîneurs.
Columbus : rien de concret de ce côté. New York : rien de concret de ce côté. Anaheim : rien de concret de ce côté. Washington: rien de concret de ce côté. Calgary : rien de concret de ce côté.
Oups...
L’important pour les équipes à la recherche d’un directeur général, c’est de laisser le nouveau patron choisir son homme de confiance, on le comprend très bien.
Il y a également le dossier des Sénateurs d’Ottawa, toujours à la recherche d’un acheteur. Sur ce point, on disait au cours du week-end à Ottawa que Michael Andlauer, actionnaire minoritaire du Canadien, se retrouvait dans une position enviable. Il est déjà un membre du bureau des gouverneurs de la Ligue comme représentant du Tricolore, il possède une solide réputation et il est bien apprécié par les propriétaires.
Andrew Brunette, entraîneur associé des Devils du New Jersey et ex-entraîneur-chef des Panthers de la Floride, est hautement considéré par les Flames et les Ducks.
Et Roy?
Et la question: où se situe Patrick Roy?
Je serais très étonné, malgré les événements survenus au Colorado, il y a maintenant plusieurs années, qu’il ne soit pas dans le rétroviseur de certaines formations. Ottawa pourrait être également une destination intéressante pour l’ex-gardien.
Mais, comme Patrick sera impliqué dans le tournoi à la ronde de la coupe Memorial, on peut présumer que certains propriétaires attendront encore quelques jours.
À suivre...