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Ce député de la CAQ en a marre d’être traité de plante verte

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Le député caquiste Samuel Poulin en a assez de se faire traiter de plante verte. Dans une lettre enflammée, il essaie de redonner ses lettres de noblesse à la fonction de simple député.  

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Dans son texte intitulé 125 cerveaux publié jeudi dans Le Journal, M. Poulin explique qu’il trouve «un peu ahurissant» que la fonction de député soit réduite à sa plus simple expression dans l’espace public.  

Pour rectifier l’idée répandue selon laquelle les députés qui n’occupent pas d’autre fonction sont «des plantes vertes» ou de la «chair à quorum», il témoigne des «innombrables heures» que consacrent les élus pour «appuyer et développer leur communauté».  

  • Écoutez l'entrevue avec Samuel Poulin à l’émission de Philippe-Vincent Foisy via QUB radio : 

Le député de Beauce-Sud explique ensuite tout le travail qu’il est lui-même appelé à faire, sur le terrain et à l’Assemblée nationale. Il mentionne entre autres choses la réalisation de projets d’infrastructure, l’appui au développement des municipalités, l’aide au financement des organismes communautaires et le soutien des «centaines de citoyens qui se heurtent à des difficultés dans l’appareil gouvernemental».  

L’élu note également que les députés «répondent présents au maximum d’activités les soirs et les fins de semaine» pour bien saisir le pouls de leurs concitoyens.   

«Je ne cherche pas la pitié, a écrit Samuel Poulin. J’ai fait le choix de cette fonction en toute connaissance de cause».   

M. Poulin en a aussi contre l’idée selon laquelle les simples députés ne serviraient qu’à chauffer des banquettes au Parlement et porter les messages du gouvernement. 

Selon lui, cette perception est peut-être encouragée par le fait que les députés du gouvernement ne formulent pas des critiques jour après jour dans les médias. 

«On s’exprime plutôt au sein de notre caucus en interpellant directement les ministres et le premier ministre», écrit-il.  

La semaine dernière, une ex-députée caquiste, Émilie Foster, a fait des vagues en publiant un texte dans lequel elle affirmait que les interventions des élus qui ne sont pas ministres ou qui n'ont pas de fonctions parlementaires sont filtrées par les cabinets des ministres ou par le bureau du premier ministre. Selon elle, même à l'intérieur du caucus, les députés ne peuvent pas toujours s'exprimer librement.

Samuel Poulin n'est pas de cet avis. «En caucus ou en réunion avec mes collègues, j’utilise toutes les occasions pour représenter ma région et faire progresser mes dossiers. C’est le cas de nombreux députés, qui portent les aspirations de leur comté», renchérit l’élu caquiste. 

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