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Bénis des dieux et sauvés par Bettman

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Photo AFP Aleksander Barkov et les Panhers ont causé toute une surprise en remportant le trophée Prince-de-Galles.

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Les Panthers y vont pour la coupe! C’est le titre d’une chronique que j’avais écrite, en juillet dernier, en réaction à la grosse transaction par laquelle les Panthers ont obtenu Matthew Tkachuk, des Flames de Calgary, en retour de Jonathan Huberdeau.

J’expliquais que les Panthers avaient besoin d’un joueur compétitif, robuste et responsable dans les trois zones de la patinoire pour arriver à la coupe.

Cette conclusion m’était venue après avoir vu les Panthers, champions de la saison régulière pour la première fois de leur histoire, s’effondrer en quatre matchs devant le Lightning de Tampa Bay, au deuxième tour des séries.

Damnées prédictions!

Or, je ne prédisais pas la coupe Stanley aux Panthers comme telle.

La preuve est qu’avant le début de la saison, je voyais l’Avalanche remporter une deuxième coupe consécutive face aux Rangers.

Avant les séries, j’ai utilisé mon Mulligan en choisissant les Bruins pour vaincre l’Avalanche en finale.

Maudites prédictions!

Bernard Geoffrion avait bien raison.

L’issue d’un match de hockey se décide sur une patinoire de 200 pieds sur 85, pas dans les journaux.

Bravo, le Boomer!

N’empêche, les Panthers n’ont pas suivi un parcours dit normal pour atteindre la finale.

Tout un parcours

À la mi-saison, leur fiche de 18-19-4 les reléguait au cinquième rang de la division Atlantique, ainsi qu’au classement des équipes repêchées. 

Ils ont remonté la côte en seconde moitié, mais il leur a fallu attendre l’élimination des Penguins de Pittsburgh au 81e match de la saison pour s’assurer d’une participation aux séries.

Les Penguins n’avaient qu’à battre les Blackhawks de Chicago à domicile, mais ils ont failli lamentablement.

Dès le lendemain de leur dernière rencontre à Columbus, qui s’était soldée par une défaite de 3 à 2 après une minute de prolongation, les propriétaires des Penguins mettaient Brian Burke et Ron Hextall à la porte.

Si une place en séries s’ouvrait pour les Panthers, elle était accompagnée d’un cadeau empoisonné. Ça voulait dire un affrontement contre les Bruins, qui venaient d’établir des records pour le plus grand nombre de points (135) et de victoires (65) en une saison.

Après quatre matchs, les choses suivaient leur cours. Les Bruins étaient à une victoire de passer au deuxième tour. Mais Sergei Bobrovsky s’est mis à garder son filet comme un dieu et Tkachuk a commencé à marquer de gros buts.

Comme les Coyotes

Les Panthers vivent un conte de fées comme ça se voit de temps à autre dans les séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey. 

Tout fonctionne en leur faveur et Gary Bettman est fou de joie!

Car il y a un peu, pour ne pas dire beaucoup, du commissaire de la LNH dans cette belle histoire.

Comme il le fait actuellement pour les Coyotes de l’Arizona, Bettman a tout fait pour que les Panthers demeurent en Floride. Il n’était pas question pour lui qu’ils déménagent.

Moyenne d’assistance au plafond!

Aujourd’hui, Bettman va nous dire qu’il savait que le hockey, ça fonctionnerait aussi sur la côte est de la Floride.

Les Panthers revendiquent la meilleure moyenne d’assistance dans les séries avec 19 758 spectateurs, pour un taux d’occupation de 102,6 %. 

C’est plus de 3000 personnes par match qu’en saison régulière, alors que la moyenne s’était maintenue à 16 682 spectateurs pour un taux d’occupation de 87 %. 

Même si cette moyenne ne plaçait les Panthers qu’au 26e rang, il s’agissait d’une hausse de 12 % par rapport à l’an dernier. 

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes à Sunrise et ses environs.

Au moment où ces lignes étaient écrites, les rivaux des Panthers n’étaient pas encore connus pour la finale. Mais ça augurait bien pour les Golden Knights de Vegas.

Rien de classique pour une finale de la Coupe Stanley, mais les partisans des Panthers et de leurs prochains adversaires n’en ont rien à cirer. 

Ils iront célébrer en grand nombre dans le stationnement du BB&T Center ou sur la Strip à Vegas, d’où ils nous feront des beaux bye bye!

C’est la version 2023 hockey de la LNH.  

Allez les Remparts! 

Le tournoi de la Coupe Memorial s’amorce ce soir par la présentation d’un match entre les Remparts et les Blazers de Kamloops, équipe hôtesse de l’événement cette année.

Patrick Roy
Photo d'archives, Stevens LeBlanc
Patrick Roy

Comme le dit Patrick Roy, les Remparts vont affronter une équipe tout feu, tout flamme. Les Blazers se sont inclinés en demi-finale de la Ligue de l’Ouest devant les Thunderbirds de Seattle, qui ont ensuite disposé du Ice de Winnipeg en finale.

Ça va chauffer!

À l’instar des Remparts, les Thunderbirds ont connu une grande saison.

Comme les Panthers

Quant aux Petes de Peterborough, ils ont été les pendants des Panthers de la Floride dans les séries de la Ligue de l’Ontario.

Quatrièmes de la division Est de l’OHL avec seulement 74 points, ils ont livré, à ce jour, un total effarant de 29 matchs dans les séries.

Les Petes ont balayé les Wolves de Sudbury au premier tour avant de surprendre les 67’s d’Ottawa, champions de leur division en saison régulière avec 107 points.

En finale de l’Est, ils se sont rendus à la limite pour écarter le Battalion de North Bay.

En grande finale, ils ont eu raison des Knights de London, des frères Mark et Dale Hunter, en six matchs.

Il ne faut donc pas les sous-estimer.

Mais les Remparts ont les outils pour permettre au Québec de remporter une quatrième Coupe Memorial consécutive.

Allez les Diables rouges!

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