Le père de la fillette de Granby fait appel de la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
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Le père de la fillette de Granby morte dans des circonstances troublantes en mai 2019 fait appel de la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui lui a refusé le 24 avril dernier sa semi-liberté ainsi que sa libération conditionnelle totale.
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L’homme de 35 ans a été condamné en janvier 2022 à quatre ans de pénitencier après avoir plaidé coupable à une accusation réduite de séquestration.
Il s’était adressé à la Commission dans l’espoir de retrouver une liberté conditionnelle quinze mois seulement après sa condamnation.
Sa mère, la grand-mère de la fillette, a été informée hier de la décision du délinquant de contester la décision.
Elle ne veut pas faire de commentaires afin de ne pas nuire au processus et surtout ne pas donner des arguments supplémentaires à son fils.
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Lorsque contactée par TVA Nouvelles, elle cachait cependant difficilement ses craintes à l’idée de penser que son fils puisse éventuellement bénéficier d’une liberté quelconque. Elle s’est dit une fois de plus bouleversée et troublée.
Selon la section d’appel, la Commission des libérations conditionnelles du Canada procédera à l’examen du processus décisionnel pour s’assurer qu’il a été équitable et respecté.
La section d’appel détient la compétence pour réévaluer le risque de récidive d’un délinquant. Si elle en conclut que la décision rendue en première instance n’est pas raisonnablement motivée et soutenue, elle a le pouvoir d’ordonner un réexamen du cas avant la date de la prochaine audience prévue, ou encore, d’infirmer et de modifier la décision déjà rendue.
La prochaine audience du père est prévue pour novembre prochain.
L’ex-conjointe du père, âgée de 39 ans, qui avait recouvert la bouche de la petite fille de ruban adhésif pour l’empêcher de crier, a été reconnue coupable du meurtre non prémédité de la fillette en décembre 2021.
Elle a été condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant d’avoir purgé 13 ans.