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Pennsylvanie: 7 enfants vivaient avec des rats et des excréments



Des parents ont été inculpés en Pennsylvanie après que sept enfants eurent été retrouvés vivant dans une maison avec des rats dans des cages et un réfrigérateur cadenassé, selon la police. 

Les deux parents ont été arrêtés après que les autorités eurent constaté des conditions de vie «insalubres» et «non sécuritaires»; des matières fécales ont même été retrouvées sur le sol, d’après CNN.

L’intervention de la police est survenue après des informations selon lesquelles trois enfants étaient entrés dans une caravane abandonnée, au nord de Philadelphie.

Lorsque la police a trouvé les enfants, elle les a ramenés chez eux, près de la caravane abandonnée. C’est là que les policiers ont constaté les conditions de vie dans lesquelles vivaient ces enfants.

La mère, Crystal Robertson, a déclaré à la police qu’elle avait verrouillé le réfrigérateur parce que ses enfants «volaient» tout et a qualifié ses enfants de «broyeurs à ordures sur pattes», selon l’affidavit.

Lorsque les officiers sont revenus plus tard, après avoir rempli un rapport aux Services de l’enfance, ils ont découvert quatre autres enfants.

L’une des pièces abritait deux douzaines de rats en cage.

«Il y avait aussi une très mauvaise odeur, et des insectes», lit-on dans l’affidavit. Il était également noté que «deux chiens, deux tortues, deux lapins, des serpents, des crapauds et un reptile à quatre pattes» se trouvaient aussi dans la maison.

Les enfants ont été pris en charge par la protection de l’enfance et transportés dans un hôpital pour qu’ils y reçoivent des soins.

De plus amples investigations ont révélé qu’aucun des sept enfants n’était allé à l’école et qu’ils n’avaient pas les connaissances de base. Ils ont également montré des signes d’anxiété, selon la police.

Les évaluations médicales ont également conclu que les enfants étaient «cliniquement en sous-poids et malnutris».

«L’hygiène personnelle des enfants était inquiétante, et deux des enfants ont même dû se faire raser les cheveux», ont affirmé les autorités.







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