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Caufield: bonne chose de faite! Ne manque que le retour de Patrick dans la LNH

Caufield: bonne chose de faite! Ne manque que le retour de Patrick dans la LNH
Photo d'archives, Martin Chevalier


La mise sous contrat de Cole Caufield va faire taire certains confrères des médias qui commençaient à brandir la date du 1er juillet comme spectre de malheur. C’est qu’à partir de cette date, Caufield aurait été candidat à une offre hostile. Les Hurricanes de la Caroline auraient-ils tenté à nouveau de faire le coup au Canadien? Ils ont besoin d’un gros marqueur, pensez-y.  

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Geoff Molson, Jeff Gorton et Kent Hughes nous avaient pourtant bien dit qu’ils avaient bon espoir d’en venir à une entente avec Caufield. 

Il ne faut pas toujours être méfiant envers le Canadien. 

Les dirigeants du Tricolore auraient été fous de laisser traîner le dossier plus longtemps. 

Caufield est le joueur le plus populaire de l’équipe. Les amateurs l’adorent. Il a toujours le sourire accroché aux lèvres. Le jeune homme est sympa, il fait vendre des chandails. Il est aussi utile à son équipe sur la glace que dans le quotidien. 

Le pendant du duo Toews-Kane

Le Canadien se retrouve donc pour les sept prochaines saisons avec son pendant du duo Toews-Kane à leurs jeunes années avec les Blackhawks de Chicago. 

Nick Suzuki, à qui il reste sept ans à son contrat, est sérieux comme Toews. 

Caufield est rafraîchissant comme Kane l’était au même âge. Mais beaucoup plus discipliné dans la vie. Car il fut un temps où Kane faisait parler de lui pour les mauvaises raisons. 

Heureusement, il s’est assagi avec l’âge. 

Le Canadien vient d’effectuer un autre pas dans la bonne direction. 

Ça veut dire aussi qu’il y a encore des joueurs qui veulent jouer à Montréal. 

Tant mieux! 

C’est le temps de ramener Roy

Caufield: bonne chose de faite! Ne manque que le retour de Patrick dans la LNH
PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE

Par ailleurs, il s’en trouve pour dire que le Canadien a attendu la conquête de la coupe Memorial par les Remparts pour couper l’herbe sous le pied à Patrick Roy. 

Sais pas. 

Peut-être que oui, peut-être que non. 

J’ai toujours pensé qu’il ne faut pas mélanger certaines choses. 

Mais un danger bien plus grand attend le Canadien si Roy se retrouve derrière le banc des Rangers de New York ou, qui sait? derrière celui des Maple Leafs de Toronto. 

Si ces deux équipes veulent vraiment faire un pas de plus vers la coupe Stanley, Roy est en plein le genre d’entraîneur qu’il leur faut. 

Qu’on cesse de dire au Québec et dans la Ligue nationale que Roy est un cas problème. 

L’homme aura 58 ans à l’automne et il a fait amende honorable pendant son deuxième séjour à la barre des Remparts. Il a rallié les rangs de la majorité qui pense que les bagarres n’ont plus leur place dans le hockey. 

Les Remparts ont été l’équipe la moins pénalisée du hockey junior canadien cette saison. Ils ont été impériaux, terminant au premier rang du classement général de la LHJMQ, pour ensuite remporter le trophée Gilles-Courteau et la coupe Memorial avec panache et dignité. 

Une équipe championne dirigée par un grand champion! 

Patrick Roy avec les Rangers ou les Leafs, voilà qui mettrait du piquant dans nos soirées de hockey l’hiver prochain. 







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