42 députés ont manqué de courage pour augmenter leur salaire... Où étaient-ils?

Mardi, les députés à l’Assemblée nationale ont voté en faveur du projet de loi pour s’octroyer une augmentation de salaire de 30 %. 

À la fin des courses, 68 députés ont voté en faveur du projet de loi tandis que 15 élus ont voté contre la hausse salariale.

Ainsi, après un petit calcul, on constate que 83 députés étaient présents lors du vote. Il manquait ainsi 42 élus au Salon bleu lors du moment du vote.

Où étiez-vous ?

Raisons familiales

Le ministre parrain du projet de loi, Simon Jolin-Barrette, n’était pas présent, son bureau a mentionné qu’il a dû quitter pour des raisons familiales.

Mais, est-ce que les quarante-deux autres élus ont quitté pour le même genre d’urgence ?

Quelques élus étaient sur le terrain en raison des feux de forêt comme la ministre régionale de la Côte-Nord, qui est dans son coin de pays depuis quelques jours.

Mais, est-ce que tous les députés absents étaient en train de gérer les feux, non ?

Ainsi, où étaient-ils ?

Lorsqu’on pense qu’on mérite une augmentation de 30 %, il faut au moins avoir le courage de se pointer le bout du nez au Salon bleu et voter.

• Ne ratez pas La rencontre de l'heure Abdelfadel-Leclerc, tous les jours dès 6 h 15, en direct, en balado ou en audiovisuel sur QUB radio : 

Débat décourageant

Le débat entourant le salaire de nos élus, ne nous a pas montré le meilleur de nos élus. Autant à la CAQ qu’à Québec Solidaire, les députés se sont mêlés dans leurs lacets de bottines.

Quand tu entends le whip du gouvernement dire qu’il travaille tellement fort et qu’il voit sa mère seulement une fois par année, on sait qu’on se fait rouler dans la farine.

Malgré l’augmentation, le député ne pourra pas voir sa mère davantage, mais elle aura au moins un plus gros cadeau à Noël.

François Legault et Simon Jolin-Barette ont répété à plusieurs reprises qu’ils avaient seulement mis de l’avant le rapport indépendant produit par deux anciens élus.

En fait, le gouvernement aurait dû faire comme le Québec fait depuis longtemps, soit laisser le rapport sur une tablette.