Laissons les élèves tranquilles avec les devoirs!
Pilote-Côté

En cette semaine de rentrée scolaire, je réalise que je trouve cela exagéré de donner des devoirs aux élèves du primaire et du secondaire. Il me semble que c’est beaucoup demander à des enfants et des adolescents.
J’adorais l’école, mais je me souviens que quand je revenais à la maison, la dernière chose que j’avais envie de faire c’était d’ouvrir mes cahiers d’exercices.
Au primaire, après avoir été presque toute la journée assise à l’école, j’avais besoin de courir, de jouer avec mes amis et de passer du temps de qualité avec mes parents. À l’adolescence aussi, le soir, j’avais besoin de décompresser, d’avoir du temps à moi.
Pourtant, souvent je n’avais pas le temps de faire ce qui me permettait de recharger mes batteries, car j’avais trop de devoirs.
Au revoir les devoirs
Je pense qu’il serait temps de repenser le système scolaire pour libérer les élèves québécois des devoirs.
Cela permettrait aux enfants d’avoir le temps nécessaire pour bien relaxer et ainsi faire le plein d’énergie.
Abolir les devoirs permettrait aussi aux parents de souffler un peu les soirs de semaine.
Aussi, cela rééquilibrerait les inégalités de soutien parental en lien avec les apprentissages scolaires des jeunes, parce que ce n’est pas tous les élèves qui ont la même qualité d’accompagnement pour leurs devoirs rendus à la maison.
Nouvelles avenues
D’autres avenues pour consolider les apprentissages des élèves et pour impliquer les parents pourraient être mises de l’avant.
Pourquoi par exemple n’y aurait-il pas plus de plages horaires pendant les heures de classe consacrées à l’étude de la matière et dans lesquelles les élèves peuvent s’entraider? Et pourquoi n’y aurait-il pas plus d’activités ludiques qui intègrent les parents dans la vie scolaire?
Je sais que plusieurs d’entre nous refuseraient un emploi s’il était demandé de ramener du travail à la maison presque tous les soirs. Pourquoi infliger cela aux jeunes avec les devoirs?