Être grand-parent serait bon pour la santé mentale et physique selon une étude
Devenir grand-parent serait bon pour la santé mentale et physique tout en diminuant les risques de souffrir d’une dépression selon une étude de l’université Johanes Gutenberg.
L’étude effectuée sur plus de 14 000 personnes dont le tiers sont grands-parents révèle que s’occuper d’un enfant plus tard dans sa vie pourrait améliorer la santé physique et mentale, mais cela dépendrait du degré de prise en charge.
Par exemple, le bien être des femmes qui s’occupaient de leur petit enfant chaque jour était moindre que celui des autres participants à l’étude, possiblement car cela représenterait une trop grande charge selon les chercheurs.
En entrevue avec le Daily Mail, le professeur Reyn van Ewijk indique qu’«avoir des petits-enfants peut donner aux gens un nouveau sens à leur vie, un nouveau rôle et davantage d’interactions sociales».
«Tous les types d’activités effectuées par les grands-parents sont probablement bons pour vous, allant de lire un livre à se promener avec une poussette», ajoute-t-il.
Les grand-mères de l’étude qui parlaient de vive voix en présentiel ou par téléphone avec leurs petits-enfants plusieurs fois par semaine ont passé un test mettant à l’épreuve leur mémoire.
En moyenne, ces femmes ont obtenu de meilleurs scores après être devenues grands-mères et étaient environ 3% moins enclin à développer des signes de dépression.
Ces résultats n’ont cependant pas été observés chez les hommes.
Néanmoins, autant les hommes que les femmes étaient 2% moins enclins à arrêter d’être capables d’effectuer au moins une tâche après être devenus grand-parent.
Les grands-parents participants qui n’avaient que peu de contacts avec leurs petits-enfants ont vu leur bien-être se dégrader plus rapidement que ceux qui n’en avaient pas.
L’étude a été publiée dans le journal of Social Science and Medecine.