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Des sites de chasse qui gagnent à être connus et découverts

Julianne Dugas,  et Guillaume Ouellet  (C'est sa nièce)
Avec un total de 63 emplacements répartis sur une superficie totale de 48 000 km², vous trouverez assurément un secteur de chasse performant dans le réseau des zecs, comme Julianne Dugas et Guillaume Ouellet sur la zec Bas-Saint-Laurent. Photo fournie par Patrick Campeau


Quand on souhaite se lancer aux trousses du roi de la forêt, on a intérêt à exploiter un territoire giboyeux au risque de trouver le temps bien long. 

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L’orignal est le gibier le plus convoité. Bon an, mal an, il y a près de 170 000 adeptes qui achètent leur permis. Il est possible de tenter de prélever un de ces cervidés sur une terre privée ou sur un territoire public non structuré, ou bien d’acquérir un forfait chez un pourvoyeur ou par tirage au sort. 

Autre option

Il y a 45 ans, à la suite du grand « déclubage », on a vu apparaître les zecs. « Les zones d’exploitation contrôlée sont des territoires de chasse, de pêche et de plein air que l’on retrouve au Québec. Elles sont généralement situées sur les terres de l’état puis administrées par des organismes à but non lucratif. Elles sont chargées de l’aménagement, de l’exploitation et la conservation de la faune, en plus de faciliter l’accès aux territoires pour les usagers », peut-on lire sur le site reseauzec.com

Pour y chasser, mis à part les diverses certifications exigées pour l’activité, il faut se renseigner auprès de l’endroit convoité, car certaines zecs font des répartitions de territoires avec tirage au sort, location de camp, etc. Il y a même des listes d’attente à certains endroits. Par la suite, vous vous enregistrez et vous payez votre droit de circulation et votre forfait de chasse au poste d’accueil qui peut s’élever jusqu’à 443,75 $ juste pour le prélèvement. Finalement, si vous êtes chanceux, il ne reste plus qu’à déclarer votre capture à la sortie.

Sélection

Vous aurez évidemment compris qu’il peut être difficile de s’y retrouver quand vient le temps de sélectionner un site de chasse. J’ai heureusement pu compter sur l’aide de Jérôme Barbeau, biologiste et chargé de projets pour faire un classement des zecs en fonction du pourcentage de réussite de la clientèle à partir des données internes basées sur une moyenne des trois dernières années. 

Les adeptes s’interrogent à savoir quels sont les sites ayant obtenu les meilleurs taux de réussite pour la chasse à l’orignal. Pour répondre à la question : il y a la zec Varin avec un impressionnant 44 % des chasseurs qui ont prélevé des bêtes. S’ensuivent les zecs Mars-Moulin à 28 %, de L’Anse-Saint-Jean à 24 %, Festubert à 21 %, Casault, des Anses et Trinité avec 17 %, ainsi que du Bas-Saint-Laurent, des Passes et Borgia avec 14 %.


Au niveau de l’ensemble total des 29 883 adeptes, 81 % ont chassé à l’arme à feu et ils ont récolté 87 % des 3091 orignaux. Les autres ont tenté leur chance à l’arc ou à l’arbalète. Maintenant, allons-y par région administrative.

Abitibi-Témiscamingue : Dans ce vaste coin de pays, c’est la zec Festubert qui remporte la palme avec 21 %, suivie de Maganasipi à 12 %, de Kipawa, Dumoine et Restigo à 9 % et de Capitachouane à 8 %.

Bas-Saint-Laurent : Il s’agit du secteur faunique le plus giboyeux avec une moyenne de 14 %. On y retrouve les zecs Casault à 17 %, du Bas-Saint-Laurent à 14 %, Chapais à 12 % et Owen à 11 %.

Capitale-Nationale : Dans cette portion, c’est à Lac-au-Sable qu’on a obtenu les meilleurs résultats avec 13 %, puis à des Martres à 11 %, Buteux–Bas-Saguenay à 9 %, de la Rivière-Blanche à 7 % et Batiscan-Neilson à 5 %.

Chaudière-Appalaches : On n’y retrouve qu’une seule zec, la Jaro, et elle affiche un score de 4 %.

Côte-Nord : Reconnue pour être fréquentée par les orignaux, cette région se classe au troisième rang total avec 12 %. La vedette toutes catégories, la zec Varin, présente une fiche de 44 %. S’ensuivent les zecs Trinité à 17 %, de Labrieville à 13 %, de Forestville à 12 %, D’Iberville et Nordique à 11 % et finalement Matimek à 8 %.

Estrie : Les deux emplacements de cette région, Louise-Gosford et de Saint-Romain, présentent des données respectives de 10 % et 8 %.

Gaspésie : Dans ce territoire réputé, c’est la zec des Anses qui s’en tire le mieux avec 17 %, suivie de Baillargeon à 12 % et de Cap-Chat à 9 %.

Lanaudière : Dans ce beau terrain de jeu localisé à proximité de la région métropolitaine, les honneurs reviennent aux zecs des Nymphes et Lavigne à 6 %, puis Boullé et Collin à 3 %.

Laurentides : Ce grand emplacement non loin des grands centres se classe bien avec les zecs Normandie et Petawaga à 11 %, Mazana à 10 %, Lesueur à 8 %, Mitchinamecus à 7 % et Maison-de-Pierre à 6 %.

Mauricie : C’est dans cette belle contrée qu’on retrouve le plus grand nombre de zecs, soit 11. La plus productive est Borgia à 14 %, suivie en ordre par Menokeosawin et Wessonneau à 11 %, du Chapeau-de-Paille et du Gros-Brochet à 9 %, de la Croche à 7 %, de la Bessonne et Kiskissink à 6 %, Fremont à 5 %, Tawachiche à 4 % et Jeannotte à 3 %.

Outaouais : Sur ce territoire de 33 442 km2 fort prisé par les amateurs de plein air, il y a quatre zecs, dont Rapides-des-Joachims à 9 %, Bras-Coupé-Désert à 7 %, Saint-Patrice à 7 % et Pontiac à 4 %.

Saguenay–Lac-Saint-Jean : Sans surprise cette région giboyeuse se classe au deuxième rang au niveau des performances avec 13 %. La zec Mars-Moulin affiche un pointage de 28 %, suivie de près par celle de L’Anse-Saint-Jean à 24 %. On retrouve ensuite celles des Passes à 14 %, de la Lièvre à 12 %, du Lac-de-la-Boiteuse à 11 %, Martin-Valin et de la Rivière-aux-Rats à 10 %, Chauvin, Onatchiway et du Lac-Brébeuf à 8 %. 

Du côté des pourvoiries

À la suite d’un appel à tous de la FPQ, j’ai appris qu’il y avait encore quelques disponibilités pour la chasse à l’orignal chez leurs membres. À l’arc, à l’arbalète et à la carabine, il y a deux forfaits en plan européen, sur la Côte-Nord, à la Pourvoirie du Lac Dionne, du 29 septembre au 4 octobre et du 16 au 21 octobre 2023. Pour en savoir plus, composez le 418 297-4048. Puis, à l’arme à feu, il y a encore un territoire de libre à la Pourvoirie du Lac Holt sur la Côte-Nord et un autre au Saguenay–Lac-Saint-Jean à la Pourvoirie de la Doré. On se renseigne au 819 825-5533 et au 418 317-6431. 


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