La Banque Laurentienne ne sera pas vendue
L’institution s’était mise aux enchères plus tôt cette année
La Banque Laurentienne, qui s’est mise en vente plus tôt cette année, a finalement renoncé à réaliser une transaction à cet effet.
• À lire aussi : L’investisseur futé : Les champions et les traînards de la Bourse québécoise
• À lire aussi : Des clients de la Banque Laurentienne inquiets de sa possible vente
• À lire aussi : Beaucoup de bons emplois à risque avec la vente de la Banque Laurentienne
Déçus de cette décision, les investisseurs ont fait chuter l’action de l’institution montréalaise, jeudi matin. Peu après l’ouverture de la Bourse de Toronto, le titre reculait de plus de 11 % pour s’échanger à 31,84 $.
Selon certains médias, la Banque Laurentienne aurait reçu au moins une offre d’achat, mais celle-ci n’était pas suffisamment généreuse.
« Le conseil d’administration, appuyé par l’équipe de direction de la Banque, a conclu à l’unanimité que la meilleure voie à suivre pour maximiser la valeur pour les actionnaires est d’accélérer l’évolution du plan stratégique actuel en accordant une attention accrue à l’efficacité et à la simplification », lit-on dans un communiqué publié jeudi.
Deux dirigeants remerciés
Du même souffle, l’institution a remercié deux dirigeants établis à Toronto : Karine Abgrall-Teslyk, qui était à la tête des services bancaires aux particuliers, et Yves Denommé, qui était vice-président exécutif aux opérations.
Leurs responsabilités seront désormais assumées par deux dirigeants établis au Québec, Éric Provost et Sébastien Bélair, qui prennent ainsi du galon.
Au terme de ce remaniement, trois des sept membres de l’équipe de direction de la Banque Laurentienne sont domiciliés au Québec, et quatre en Ontario, dont la PDG, Rania Llewellyn. Le mois dernier, l’institution comptait 10 hauts dirigeants, et sept d’entre eux vivaient en Ontario.