Les bulletins de la semaine à l’Assemblée nationale
Voici les élus ou chefs de parti politique qui se sont démarqués pour les bonnes ou les mauvaises raisons au cours de la dernière semaine.
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Marc Tanguay, PLQ
Le chef intérimaire ne semblait pas prêt pour la rentrée. Mardi, il s’est fourvoyé en affirmant dans son premier échange avec le PM que le crédit d’impôt aux aînés de 2000 $ n’était pas remboursable. Mercredi, il a trouvé le moyen d’utiliser tout son temps de parole en remâchant des slogans creux sans formuler une seule question !
Gabriel Nadeau-Dubois, QS
QS maintient ses placements publicitaires sur les plateformes de Meta pour faire un peu de gain dans Jean-Talon. Au diable le principe de solidarité envers les médias saignés à blanc. Au-delà de la décision déplorable, il s’est enfoncé bien creux en prétendant que les gestes symboliques n’ont pas d’impact.
Christian Dubé, CAQ
Enfin une annonce pour l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Et partager la scène avec le député de QS du comté est un beau geste d’esprit sportif de sa part.
Mais, pas de fiche technique pour un tel projet ? Un échéancier qui pourrait s’étirer jusqu’à 15 ans ? C’est un peu étrange...
Gilles Bélanger, CAQ
Certains députés s’effacent parce qu’ils ne sont pas ministres, mais pas l’élu d’Orford. Après avoir mené l’opération de branchement à internet partout au Québec, il tient au même succès pour la couverture cellulaire. Il a eu le courage de brasser publiquement son parti pour que cet engagement ne soit pas renié.
En vrac
Roberge a raison
Bien sûr, il faut tout faire pour valoriser le français. Mais le ministre de la Langue n’a pas tort : un cégep dans un milieu francophone qui, parmi d’autres semaines thématiques, incite ses étudiants à parler anglais pendant cinq jours pour améliorer leurs compétences orales, il n’y a pas de quoi s’offusquer.
Simon le délateur
Le PM Legault a signalé que GND se vante de remettre à des organismes la hausse de salaire qu’il touchera comme député, alors que d’autres solidaires ne le feront qu’en partie. Les micros ont ensuite capté le leader Jolin-Barrette qui les nommait à voix basse. « Pas Haroun, pas Andrès, pas Vincent. »