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Scotty Bowman explique pourquoi il voit le Canadien s’améliorer de 10 %

L'ancien entraîneur prône la patience pour la reconstruction du CH

Scotty Bowman - vedettes
16 février 1985: trois mois après sa première retraite, Guy Lafleur est l’objet d’une fête grandiose au Forum. Scotty Bowman, alors directeur général et entraîneur des Sabres, lui remet un cadeau au nom de son organisation. Photo JMTL


Si vos pérégrinations en Floride vous amènent à assister à un match du Lightning de Tampa Bay, vous avez des chances de tomber sur Scotty Bowman. Le légendaire personnage possède sa résidence d’hiver à Sarasota, à une heure de route du domicile du Lightning.

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Bowman a commencé à assister régulièrement aux matchs de l’équipe lorsqu’il était conseiller chez les Red Wings de Detroit puis après pour les Blackhawks de Chicago. Ces visites lui donnaient l’occasion de rencontrer son ancien joueur de centre des Red Wings, Steve Yzerman.

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À Detroit, Scotty Bowman a eu la chance de diriger Brendan Shanahan et Steve Yzerman, eux aussi membres du Panthéon du hockey. Photo Gary Caskey REUTERS

Lorsque Yzerman est retourné travailler pour l’organisation des Wings, son successeur Julien BriseBois a vu à ce que Bowman garde son siège au Amalie Arena. BriseBois veille aussi à ce qu’il ait une place de stationnement à côté de l’amphithéâtre.

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Scotty Bowman célèbre sa dernière conquête de la coupe Stanley, en qualité d’entraîneur, en 2002, avec les Red Wings de Detroit. On reconnaît à ses côtés Ted Lindsay, Steve Yzerman et Gordie Howe. Photo REUTERS/Rebecca Cook

Il continue d’en être ainsi même si Bowman n’est plus affilié à aucune organisation de la Ligue nationale depuis cinq ans. Il restera le bienvenu aussi longtemps qu’il voudra se rendre à des matchs.

«Julien me traite bien. Il est sympathique, il a une belle personnalité, dit Bowman.

«Il me pose des questions au sujet de Sam Pollock. Il me demande comment il était et pourquoi il était aussi efficace dans ses fonctions de directeur général avec le Canadien.»

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Le directeur général du Lightning de Tampa Bay, Julien BriseBois, soulevant la Coupe Stanley Photo AFP
Bon environnement de travail

BriseBois travaille dans un bon environnement à Tampa.

«Le propriétaire de l’équipe, Jeff Vinik, aime le hockey, mais il n’essaie pas de diriger l’aspect sportif des opérations, indique Bowman.

«BriseBois lui parle hebdomadairement.»

Bowman estime que le Lightning forme encore une bonne équipe malgré le départ, au fil des années, de joueurs qui leur étaient utiles. On peut penser, notamment, à Yanni Gourde, Ondrej Palat et Alex Killorn, qui s’est joint aux Ducks d’Anaheim à titre de joueur autonome cet été.

«L’équipe aura la tâche moins facile, prévoit-il.

«Mais elle mise encore sur le meilleur gardien de la ligue (Andrei Vasilevskiy). À la défense, Victor Hedman demeure fidèle au poste. Il y a aussi Mikhail Sergachev qui fait bien (on le sait!). Il y a encore aussi de bons éléments à l’attaque (Stamkos, Kucherov, Point, Hagel).»

Message aux partisans du CH

Par ailleurs, Bowman s’attend à ce que la course aux séries s’intensifie dans l’Est cette saison.

«Ottawa, Buffalo et Detroit s’en viennent, prévient-il.

«Ils devancent le Canadien dans leur processus de reconstruction.»

Quand on lui dit que Kent Hughes affirme qu’une participation aux séries demeure illusoire pour son équipe, Bowman envoie un message à ceux qui veulent aller trop vite en affaire.

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Photo Joël Lemay, Agence QMI

«La transformation d’une équipe ne se fait pas du jour au lendemain. Ça ne se fait pas en pressant uniquement sur un bouton, lance-t-il.

«La vision d’un agent qui devient directeur général est différente. Il connaît parfaitement les règles au plafond salarial. Le Canadien a encore six équipes qui le devancent. Ce n’est pas facile de se sortir du pétrin. Ça demande de la patience.

«Cela dit, le Canadien pourrait connaître une amélioration de 10%.»

Ce serait encore loin d’une participation aux séries.







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