Beaucoup de jeunes parlent mal le français et c’est gênant
Pilote-Côté

Plusieurs créateurs et créatrices de contenu sur les réseaux sociaux font de graves fautes de français et on ne peut plus faire comme si de rien n’était.
Que ce soit à l’écrit ou à l’oral, notre belle langue est souvent bafouée dans les contenus des jeunes adultes populaires sur internet. C’est vraiment décevant.
Des « si » qui ne mangent pas les « rais », dire « une » ordinateur au lieu « d’un », des verbes qui ne semblent plus s’accorder correctement : des fois, j’en viens même à douter de l’orthographe d’un mot à force de le voir écrit incorrectement sur les réseaux sociaux.
Peut-on vraiment accepter que les jeunes québécois qui consomment ce contenu soient perpétuellement en contact avec toutes ces erreurs de grammaire, de syntaxe et d’orthographe ?
Une responsabilité
Selon moi, le fait d’être écouté par beaucoup de gens, d’avoir une tribune vient avec la responsabilité de bien utiliser ce bel outil qu’est une langue.
Après tout, elle permet à ces gens d’entrer en contact avec leur public. La moindre des choses est de l’utiliser correctement.
De nos jours, beaucoup de jeunes passent plus de temps sur les réseaux sociaux qu’à lire des livres.
J’ai peur de l’impact des contenus qu’ils consomment sur internet sur leur propre capacité à bien écrire et parler la langue de Molière.
On fait quoi avec ça ?
Et si les créateurs et créatrices de contenu étaient tenus d’écrire sans erreurs pour être en mesure de publier sur les réseaux sociaux ?
Et si, par exemple, au Québec, des amendes étaient données aux influenceurs qui font des fautes de français à répétition dans leur contenu ?
Je ne veux pas accepter que notre si belle langue, le français, soit mal parlé et mal écrit par tant de créateurs et créatrices de contenu.
Les jeunes qui les écoutent et qui les suivent méritent mieux.