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Le père de Félix Auger-Aliassime commente la saison difficile de son fils

«C’est n’est pas la première fois qu’on passe par là», rappelle Sam Aliassime



Cette saison pénible que connaît Félix Auger-Aliassime a des airs de déjà-vu pour son père Sam, qui a aussi été son entraîneur dans sa jeunesse.

Car si, depuis ses débuts professionnels, le Québécois n’avait jamais connu de blessures aussi sérieuses que celle au genou gauche qui l’a incommodé pendant plusieurs mois cette année, il était déjà passé par là à l’adolescence.

« C’est un passage que j’ai connu avec Félix quand il avait 14 ans, a raconté Sam Aliassime, lundi. Il avait un problème au genou, et on a passé six mois à galérer avant de vraiment revenir en compétition. » 

« C’est pour ça qu’en ce moment, je ne suis pas effrayé, je ne suis pas très stressé », a poursuivi l’entraîneur, pendant qu’à son académie se tenait, pour la quatrième fois en deux ans, un tournoi junior de l’ITF qui regroupe plusieurs joueurs d’élite.

« Je sais que c’est dommage, mais c’est un passage. Et il y en a qui ont connu pire que ça dans leur développement. »

Sam Aliassime. Capture d'écran
Il garde le moral

Six mois à galérer. Auger-Aliassime a commencé à souffrir de ses problèmes au genou à la fin mars. C’est donc dire que si le passé est véritablement garant de l’avenir, « FAA » devrait être en voie de retrouver le niveau auquel il avait habitué ses fans depuis ses débuts chez les pros.  

Mais, bien sûr, dans le monde du tennis professionnel, le passé n’est pas toujours garant de l’avenir. Il n’existe aucune certitude et ce qu’il faut d’abord à Félix, comme il l’a maintes fois répété, c’est retrouver sa confiance sur le terrain. 

Celle qui vient avec les victoires, qui se sont faites très rares depuis mars dernier, si bien que le 14e mondial montre une fiche négative de 14-15 en 2023. 

« Il est très heureux »

Sam Aliassime assure toutefois que son cadet de 23 ans garde le moral malgré tout et que c’est tout ce qui importe. 

« Le plus important pour moi, c’est qu’il va bien, affirme-t-il. J’étais en Afrique [pour son projet de centre d’entraînement] et Félix m’a demandé comment les enfants allaient. Je leur ai dit [qu’ils allaient bien], et il m’a répondu de leur dire que lui aussi allait bien, qu’il était très heureux. Alors, on reste dans le positif. »

Le chemin de la victoire, Félix tentera de le retrouver ce week-end, alors qu’il représentera l’Équipe monde à la Coupe Laver, une compétition amicale disputée cette année à Vancouver, et qui regroupe quelques-unes des meilleures raquettes au monde. 

Depuis son revers au premier tour des Internationaux des États-Unis, à la fin août, Auger-Aliassime s’est notamment accordé une pause du circuit ATP de quelques jours, dans son Montréal natal, où il s’est d’ailleurs entraîné. 

Et après Vancouver, « FAA » mettra par la suite le cap sur l’Asie, et notamment en Chine, où sont disputés des tournois d’envergure à la fin septembre et au début du mois d’octobre. 

« La saison n’a pas commencé comme on le voulait, mais le moral est là. Et elle n’est pas finie. Parfois, ça prend la nuit pour mieux apprécier le jour, image son père. C’est un passage, Félix est positif, le moral est bon. [Dimanche], on s’est parlé, et on il est très motivé à repartir à la chasse. »







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