Camp des recrues des Canadiens: «Logan [Mailloux] avait le goût de passer à autre chose» - Francis Bouillon
Logan Mailloux peut désormais regarder vers l'avant. Le moment qu'il attendait depuis longtemps, celui de porter l'uniforme des Canadiens une première fois, est maintenant derrière lui.
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Comme 26 autres espoirs de l'organisation, l'Ontarien était à Buffalo ce week-end pour participer au tournoi des recrues face aux Sabres, aux Bruins et aux Sénateurs.
« C’était rafraîchissant. J’étais content de le voir porter ce chandail. Il avait hâte lui aussi. Ça paraissait. Tu voyais qu’il était passionné, qu’il avait le goût de jouer au hockey et de passer à autre chose », a lancé Francis Bouillon, entraîneur du développement des joueurs.
Dressant un bilan du week-end, Bouillon a bien aimé la tenue de Mailloux. Comme tout le monde, il a remarqué que ça avait été un peu plus difficile lors de la première rencontre. Toutefois, sa progression lors des deux rencontres suivantes l'a pleinement satisfait.
« C’est un joueur qui a énormément de potentiel et ça fait plusieurs années que je le dis, a indiqué Bouillon. J’ai aimé son tournoi. Il s'est amélioré de match en match. »
Place au hockey
On connaît tous l'histoire de Mailloux. Pas besoin d'y revenir. Toutefois, il vaut la peine de rappeler que Rob Ramage, directeur du développement des joueurs de l'équipe, l'a pris sous son aile au cours des 12 derniers mois. Il peut témoigner que sa progression sur le plan humain est aussi notable que celle sur la patinoire.
« Ce fut un long parcours. Mais, maintenant, il peut se concentrer sur le hockey », a lancé Ramage.
« J’ai suivi son cheminement de près chaque jour, a-t-il ajouté. Il y a mis les efforts. Il mérite assurément la chance de devenir un joueur du Canadien de Montréal. »
Par ces paroles, l'ancien arrière du Tricolore n'ouvrait pas immédiatement la porte du vestiaire au jeune homme de 20 ans. Ce qu'il voulait dire, c'est que Mailloux peut désormais aspirer à devenir un joueur professionnel sans que ses erreurs du passé soient toujours remises sur le tapis.
« À partir de maintenant, il a sa destinée entre les mains. C’est à lui de prouver au monde qu’il peut jouer chez les professionnels et qu’il peut grimper les échelons », a mentionné Bouillon.
Trudeau a la cote
Un autre arrière pourrait gravir les échelons plus raidement que prévu. William Trudeau, une fois de plus, a marqué des points auprès de l'état-major des Canadiens. Choix de quatrième tour en 2021, le Varennois avait déjà forcé la main du groupe en se taillant un poste avec le Rocket de Laval même s'il lui restait une saison d'admissibilité chez les juniors.
Ce week-end, il a foulé la glace du complexe d'entraînement des Sabres avec la lettre « C » sur son chandail.
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« Son expérience lui permet d'être un leader. On avait remarqué cette facette de lui lors des matchs l'an dernier. En plus, il a eu un gros été », a souligné Ramage.
Du travail qui lui a permis d'arriver au camp des recrues en pleine possession de ses moyens. Tant physiquement que mentalement.
« C’est incroyable. Ça fait trois ans que je travaille avec lui. Les conversations que j’ai aujourd’hui avec lui ne sont pas les mêmes que celles que j’avais quand il était junior. Il a appris beaucoup et il a grandi beaucoup. Les conseils qu’on lui donne, il les applique très bien, a vanté Bouillon. Aujourd’hui, il joue avec confiance. Il prend de bonnes décisions et il saute dans le jeu. »
Il ne faudrait pas se surprendre de le voir disputer quelques matchs avec le grand club au cours de l'hiver.