Un colonialisme québécois? Mon œil! Nous sommes devant des militants subventionnés qui se font passer pour des experts
Bock-Côté

Le Département d’histoire de l’Université de Montréal annonçait récemment sur Twitter la tenue de deux discussions publiques en collaboration avec le « Groupe d’étude sur le colonialisme québécois ».
L’événement a fait bondir plusieurs internautes qui s’imaginent que l’université est un lieu voué à la recherche de la vérité et à la production de connaissances.
Pour peu que l’on prenne ce mot au sérieux, parler de « colonialisme » québécois est absurde.
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Ancêtres
Nos ancêtres qui s’usèrent la vie dans les régions, qui étaient exploités par les boss anglais en ville, qui étaient traités comme des moins que rien par le conquérant, étaient des colonisateurs ?
Il faut arrêter de nous prendre pour des cons.
Ah ! Mais ils étaient blancs ! Et le pseudo-antiracisme à la mode considère que les Blancs, par définition, sont racistes. Il fallait y penser.
Il suffit de connaître un peu le milieu universitaire pour y voir une manifestation parmi d’autres de la dénaturation des départements d’histoire et de sciences sociales, dominés depuis un bon moment par ce qu’on appelle aujourd’hui l’idéologie woke.
Les chercheurs en ces matières ne se distinguent pas pour la qualité de leurs recherches ou de leurs écrits, presque tout le temps médiocres, mais par leur fanatisme.
Lors de ces deux conversations publiques, on trouvera des militants qui se font passer pour des experts, la plupart subventionnés par les fonds publics, car c’est une originalité de notre temps que le contribuable paie des impôts pour financer le salaire ou les subventions de ceux qui lui crachent au visage.
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Militants
C’est un grave problème, car inversement, nos universités ne sont plus capables de produire, sauf à la marge, des chercheurs spécialisés sur le Québec, comme le rappelait récemment Mario Dumont. L’université est intellectuellement malade.
Ces discussions publiques l’illustrent de manière caricaturale.