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Préposés aux bénéficiaires: «Est-ce qu’on peut arrêter de les exploiter?»

Préposés aux bénéficiaires: «Est-ce qu’on peut arrêter de les exploiter?»
Photo d’Archives


 L’augmentation du salaire minimum à 20,46$ l’heure pour les employés de la Société des alcools du Québec (SAQ) a suscité de nombreuses réactions chez les organismes publics.  

 • À lire aussi: Le salaire minimum va passer à 20,46$ à la SAQ ​  

 Avec cette augmentation, les employés de la SAQ gagneront plus que des éducatrices et éducateurs en garderies et des préposés aux bénéficiaires.     

 Une situation que déplore le président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) Jeff Begley.    

 «Il y a de nombreux préposés aux bénéficiaires qui font ce métier par passion. Est-ce qu’on peut arrêter de les exploiter», a-t-il plaidé au micro de l’émission Dutrizac de 6 à 9 jeudi matin sur QUB radio.     

 «C’est du monde qui y met du cœur. C’est un travail très exigeant, particulièrement ces jours-ci».     

 16$ de l’heure  

 Les préposés aux bénéficiaires gagnent en moyenne 16$ l’heure, bien en deçà du salaire minimum à la SAQ. Il y a également un fossé qui sépare les préposés qui œuvrent dans le domaine public de ceux qui travaillent au privé.     

 «Au public c’est entre 19$ et un peu en bas de 22$ [l’heure] et au privé ça varie entre le salaire minimum et 15$ l’heure», a déploré M. Begley.     

 «Le problème, c’est qu’il n’y a plus personne qui veut faire ça dans les conditions actuelles.»     

 Pression  

 Malgré tout, le président de la FSSS refuse de blâmer les employés de la SAQ. Selon lui, ils ont mérité leur augmentation de salaire et ce n’est pas à eux de régler cette injustice.     

 «Le problème, ce n’est pas que le commis de la SAQ gagne trop, c’est que nos préposés gagnent trop peu», a-t-il revendiqué.     

 Est-ce que ça met de la pression sur le gouvernement d’augmenter les salaires des autres travailleurs du système public au Québec?     

 «Je pense que peu importe ce qui se passe, la pression est déjà là. Mme Blais le reconnaît déjà chez les aînés. Il va falloir améliorer les conditions de travail, y compris les salaires et ce n’est pas la SAQ qui met cette pression-là.»         

  •  ÉCOUTEZ l’entrevue avec Jeff Begley à Dutrizac de 6 à 9:   

  

 



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