

Mariana Mazza pourrait difficilement être plus occupée. Alors qu’elle était à mettre es dernières touches de son premier one woman show, l’humoriste a enchaîné coup sur coup deux tournages de film, cet été. «Tous mes efforts ont été récompensés», dit celle qui parcourra le Québec avec son spectacle Femme ta gueule, cet automne.
Mariana Mazza pourrait difficilement être plus occupée. Alors qu’elle était à mettre es dernières touches de son premier one woman show, l’humoriste a enchaîné coup sur coup deux tournages de film, cet été. «Tous mes efforts ont été récompensés», dit celle qui parcourra le Québec avec son spectacle Femme ta gueule, cet automne.
De la scène, du cinéma, de la télé, Mariana Mazza joue sur tous les fronts, ces temps-ci. L’humoriste à l’énergie contagieuse accumule les projets à la vitesse de l’éclair.
Mais cet automne, avec la sortie officielle de son tout premier spectacle, l’humoriste a voulu ralentir le rythme et se concentrer presque uniquement sur ce projet qui lui tient chaudement à cœur.
«J’ai essayé de décharger l’agenda le plus possible, dit-elle. Mon gros rush a été le mois dernier où je finissais de faire mes spectacles et que je tournais les films.»
La scène avant tout
Par un heureux coup du hasard, Mariana Mazza s’est retrouvée à avoir deux tournages de films coup sur coup, Bon cop, Bad cop 2 et De père en flic 2.
Quand on lui demande comment elle a obtenu ces deux rôles, Mariana répond qu’elle s’est fait offrir un personnage dans Bon cop... après avoir rencontré Patrick Huard il y a trois ans, au Festival d’humour d’Abitibi-Témiscamingue.
«Il avait tripé sur mon énergie et avait décidé d’écrire un rôle là-dessus», dit-elle.
Son rôle dans De père en flic 2, elle l’a obtenu à la suite d’une audition. «Le réalisateur Émile Gaudreault trouvait que j’allais super bien dans un couple avec Mehdi Bousaidan. Il voulait un couple jeune, le fun.»
Même si ces deux expériences ont été très enrichissantes, Mariana Mazza mentionne que sa place est véritablement sur scène plutôt que sur un plateau de tournage.
«La scène, c’est de l’adrénaline pendant 1 h 30, sans arrêt. Un film, c’est huit heures d’attente pour une heure de tournage. Le premier est un sprint, l’autre est un marathon.»
Zéro pression
Cet automne, Mariana Mazza fera donc des «sprints» à la grandeur de la province avec Femme ta gueule, un spectacle qui a déjà accumulé 54 000 billets vendus.
«Les spectacles sont complets au moins jusqu’en août 2017. Et il y en a à l’horaire jusqu’en 2019», dit Mariana.
Le fait d’avoir déjà vendu autant de billets ajoute-t-il de la pression? «Ça ajoute zéro pression parce que mon show est prêt, répond-elle. Que j’aie vendu 10 billets, 50 000 ou 200 000, mon show est ce qu’il est.»
«Je sentais qu’il y avait une pression au début, quand j’ai commencé, parce que je ne savais pas trop où j’allais. Là, je sais pourquoi je fais ce métier-là. Je l’aime, mon spectacle. Je suis fière de lui.»
Quand on lui demande comment elle explique le buzz qu’elle suscite présentement, Mariana répond qu’elle est restée authentique depuis ses débuts, il y a cinq ans.
«Je n’ai pas changé en tant qu’artiste, ni en tant qu’humain. Que ce soit en entrevue ou sur scène, j’ai toujours été la même personne. Je dis vraiment ce que je veux, quand je le veux.»
Comment décrit-elle l’automne qu’elle s’apprête à vivre? «Jouissif, répond-elle. C’est le mot parfait pour décrire mon automne.»
Le spectacle Femme ta gueule, de Mariana Mazza, sera présenté en première montréalaise le 9 novembre, au Théâtre St-Denis. Elle sera aussi à la salle Albert-Rousseau de Québec le 15 novembre. Pour toutes les dates: marianamazza.com.
Son emploi du temps
- Mariana Mazza poursuit le rodage de son premier one woman show. En tout, plus de 175 spectacles sont déjà prévus à son calendrier au cours des prochaines années.
- L’humoriste sera très visible au petit écran cet automne. Elle sera l’une des animatrices vedettes de Code F, dès lundi, sur Vrak 2. Elle jouera aussi le rôle de Stéphanie dans la série jeunesse MED, dès lundi, également sur Vrak 2. Enfin, on peut la voir à l’occasion dans PaparaGilles, dès le 23 septembre à ARTV.
- Mariana a tourné cet été deux longs métrages, Bon cop, Bad cop 2 et De père en flic 2. Les deux films seront à l’affiche à l’été 2017.


Quelques jours seulement après avoir fui sa véritable identité pour le tournage de L’Imposteur, Marc-André Grondin est à nouveau en cavale. Mais cette fois-ci, ce sont des zombies qui sont à ses trousses, sur le plateau du film Les Affamés. Décidément, le retour au Québec n’aura pas été de tout repos pour le comédien.
«Disons que les derniers temps ont été assez exigeants», confie d’entrée de jeu Marc-André Grondin au bout du fil, joint directement sur plateau de tournage du film Les Affamés, en Estrie.
Dès lundi soir, le comédien prêtera ses traits au personnage de Philippe, dit L’Imposteur, un ancien prisonnier qui tente de reprendre les rênes de sa vie. Trois mois après un séjour dans un centre de détention, il croit avoir trouvé la solution en empruntant l’identité d’un homme d’affaires éminent à la suite d’un événement aussi sordide qu’inattendu.
« Pas une mauvaise personne »
Il devra tout de même apprendre à naviguer entre les deux univers, mener une double vie s’avérant une tâche plus compliquée et périlleuse que prévu.
«Au fond, Philippe n’est pas un criminel dans l’âme. Il n’est pas une mauvaise personne non plus. Mais il se retrouve à bout de ressources en sortant de prison et il décide de prendre une autre identité parce qu’il est désespéré», explique Marc-André Grondin.
Contrairement à ce que la bande-annonce de L’Imposteur laisse présager, Marc-André Grondin insiste sur un point important: la nouvelle série tient plus du psychologique que du physique.
«Il y a un côté policier, en ce sens que les téléspectateurs sont invités à faire leur enquête pour essayer de deviner les prochains rebondissements. Mais même les policiers dans L’Imposteur sont plus dans leur tête que dans leurs guns», insiste le comédien.
Des zombies à ses trousses
Depuis quelques jours, Marc-André Grondin est installé dans la région d’Asbestos pour les besoins du film Les Affamés. Sous la lentille de Robin Aubert, il devient Bonin, un homme qui fuit son village dont les habitants sont en proie à des pulsions violentes et homicides.
Réticent à qualifier Les Affamés de film d’horreur, Marc-André Grondin préfère utiliser le terme «film d’auteur, mais avec des zombies».
«Robin Aubert a une approche intéressante: il traite de façon humaine et différente un style qu’on a vu des centaines de milliers de fois. Oui, il y a des zombies, mais ils ne sont pas nécessairement tout le temps au premier plan. Les acteurs ont quelque chose à dire», explique-t-il.
Une fois le tournage terminé, Marc-André Grondin pourra enfin souffler. Outre la promotion du film Goon: Last of the Enforcers à paraître dans les prochains mois, l’acteur n’a aucun projet concret. Du moins, pour le moment.
Alors que la rumeur voulait que la série Spotless, création de la chaîne française Canal + dont il tenait la vedette, ait une deuxième saison, Marc-André Grondin n’en est pas tout à fait convaincu.
«Je ne pense pas que ça va se concrétiser. C’est une série qui coûte extrêmement cher, et je crois que le momentum est passé. J’en ai fait mon deuil», conclut-il.
Son emploi du temps
- L’Imposteur, le lundi à 21 h à TVA
- Goon prendra l’affiche dans les prochains mois.
- Les Affamés prendra l’affiche en 2017.


Après avoir foulé la Croisette et s’être déhanchée sur le plateau de l’émission Les Dieux de la danse dans les derniers mois, Sophie Nélisse se tourne cet automne vers le septième art québécois. En plus du film 1:54, premier long-métrage de Yan England qui arrivera sur nos écrans sous peu, la jeune comédienne passe aujourd’hui ses journées sur le plateau du prochain film de Léa Pool. Pas exactement l’horaire typique d’une adolescente de 16 ans.
«C’est sûr qu’il m’arrive parfois d’avoir envie de vivre une vie plus “normale”, de pouvoir passer mes samedis avec mes amis. Mais je me rappelle aussitôt qu’il y a tellement plus d’avantages que d’inconvénients à faire ce que je fais», explique au bout du fil la comédienne.
Le mois prochain, elle sera du très attendu premier long-métrage de Yan England, 1:54. Présenté à Angoulême, en France, le mois dernier, le film a non seulement récolté les éloges de la presse locale, mais également deux prix, soit celui du meilleur acteur (pour Antoine Olivier Pilon) et celui du jury étudiant.
Sophie Nélisse y incarne la meilleure amie du personnage principal (campé par Antoine Olivier Pilon). Ce Tim, un jeune sportif, est sur le point de craquer sous la pression de son entourage.
«Je ne peux pas parler de tout ce qui est abordé dans le film pour ne pas gâcher les surprises, mais je peux dire que ça traite, entre autres, d’intimidation dans les écoles. Et ça, c’est important d’en parler. Même si on n’en est pas victime directement, ou même qu’on ne le voit pas, ça arrive partout», explique la jeune comédienne.
Une rentrée avec Karine Vanasse
Ces temps-ci, Sophie Nélisse s’affaire sur les plateaux de tournage du film Et au pire, on se mariera, prochaine offrande de la cinéaste Léa Pool dans laquelle elle donne la réplique à Karine Vanasse. La jeune comédienne y prête ses traits à Alïcha, une adolescente de 14 ans qui s’éprend d’un homme qui a deux fois son âge.
«C’est une fille qui vit dans son propre monde. Elle a des sautes d’humeur, elle fait des crises pour rien, mais en même temps, c’est une fille très passionnée qui se donne à 100 % dans tout ce qu’elle fait», avance-t-elle.
D’ici à ce qu’on puisse la retrouver sur grand écran, on pourra voir Sophie Nélisse à la télévision dès ce jeudi, alors que s’amorcera la nouvelle saison des Dieux de la danse. La jeune comédienne y fait à nouveau équipe avec Maxime Gibeault, près d’un an après qu’ils se sont retirés de la compétition pour honorer d’autres engagements professionnels.
«J’ai toujours adoré danser. Je ne peux pas trop me prononcer sur la nouvelle saison, mais je peux dire que ça se passe plutôt bien», avance-t-elle prudemment.
Son emploi du temps
- 1:54 prend l’affiche le 13 octobre
- Les Dieux de la danse, jeudi 20 h à ICI Radio-Canada
- Et au pire, on se mariera prendra l’affiche en 2017


Bianca Gervais a «pleuré comme un bébé» cet été en apprenant qu’elle était citée comme meilleure animatrice (Format familial) et meilleure actrice de soutien (Ruptures) aux prix Gémeaux. Après avoir passé plusieurs nuits blanches à craindre d’avoir sacrifié sa carrière de comédienne en choisissant de piloter le magazine de services de Télé-Québec, la jeune femme de 31 ans obtenait la confirmation qu’elle attendait tant: elle pouvait continuer ses nouvelles activités sans avoir à renoncer au jeu, son premier amour.
«J’ai commencé à jouer quand j’avais 9 ans, rappelle Bianca. Je n’ai pas envie d’arrêter. Mais on sait que pour une femme, les rôles sont plus rares après 40 ans… Je n’ai pas envie d’être une actrice qui attend après le téléphone. J’ai envie de passer derrière la caméra, de produire des émissions, d’animer, de faire des voix de pub, de doubler des films, de créer mes propres projets… Je revendique le droit d’être polyvalente.»
Cette polyvalence se déploie de belle façon cette année. Après avoir animé la compétition culinaire Le combat des villes, la comédienne figure au générique de Mirador et L’Échappée cet automne. Elle complète également les tournages des nouveaux épisodes de Ruptures, une série dans laquelle elle campe une ancienne cocaïnomane qui souhaite fuir son mari criminel (Sébastien Huberdeau). Le drame judiciaire a rappelé à plusieurs personnes que Bianca Gervais était – d’abord et avant tout – une (excellente) actrice.
«Ruptures a fait une grosse différence pour moi, indique la principale intéressée. Dans la vie, j’ai trop de dents, je souris trop… Je suis un peu too much. Mais on m’a engagée pour jouer une fille tout croche, qui fait le party, qui traverse une période difficile… C’était un risque. Mais dans mon petit cœur, je savais que j’étais capable de jouer ça…»
«Dans ma carrière, j’ai toujours été l’“underdog”, poursuit-elle. Je dois toujours me battre pour décrocher un rôle. Heureusement, je n’ai jamais connu d’immenses creux de vague qui donnent le vertige.»
Anti-casting
Dans L’Échappée, une nouvelle série de Michelle Allen (Pour Sarah, Destinées) qui entre en ondes cette semaine à TVA, Bianca Gervais tient un nouveau rôle de composition: celui d’une policière légèrement tomboy prénommée Louise-Marie.
«C’est un autre anti-casting. C’est fantastique! Jusqu’à tout récemment, j’avais peur de juste jouer la voisine greluche, celle qui a trop d’énergie… Je suis tellement contente de voir que j’avais tort!» s’exclame la comédienne qui incarne également une avocate dans Mirador, que Séries+ a récemment ressuscité.
Quant à Format familial, qu’elle anime avec Sébastien Diaz, son conjoint, Bianca Gervais dit avoir enlevé ses lunettes roses cette année. «La famille, c’est beau, mais c’est aussi difficile, challengeant et épuisant», note la mère d’une petite fille de 2 ans et demi.
Après avoir rencontré deux enfants transgenres en 2015, le couple interviewera un parent transgenre en 2016. Le suicide chez les adolescents fera aussi partie des thèmes abordés. Quant aux fameuses montées de lait, un segment devenu viral avec 1,8 million de visionnements sur internet, la parole sera notamment donnée à Katherine Levac, Charles Lafortune et Sarah-Jeanne Labrosse.
Retour à l’école
Comme si son agenda n’était pas assez chargé, Bianca Gervais retournera bientôt à l’école. En octobre, elle commencera à suivre des cours à l’INIS (Institut national de l’image et du son) pour parfaire ses connaissances en production et ainsi être en mesure «de mieux codiriger» Fait Maison, la boîte de production qu’elle a récemment lancée avec Sébastien Diaz. Retourner étudier remplit la touche-à-tout de joie. «J’ai raté pas mal de cours quand j’étais jeune à cause du travail. Sur 180 jours d’école, je devais en rater 160. J’ai eu des professeurs privés toute ma vie. Aujourd’hui, je suis prête», dit-elle.
Son emploi du temps
- L’Échappée (lundi 20 h à TVA)
- Format familial (mercredi 19 h 30 à Télé-Québec).
- Mirador (Séries+)
- Ruptures (cet hiver à Radio-Canada)


C’est au grand écran qu’on verra Rémy Girard cet automne : l’acteur a trois sorties de films inscrites à son agenda d’ici Noël, dont celle très attendue de la comédie Votez Bougon, qui lui a permis de renouer avec le célèbre personnage de Papa Bougon.
Après des années de gestation et de remises en question, le film des Bougon arrivera en effet finalement sur nos écrans à la mi-décembre, plus de 10 ans après la fin de la série télé Les Bougon: c’est aussi ça la vie qui avait, à l’époque, battu des records de cotes d’écoute.
«Le projet de film des Bougon remonte à plusieurs années et ç’a tellement été long à financer qu’il y a des moments où on ne croyait plus que ça se ferait, dit en riant Rémy Girard.
«Quand on a finalement eu le feu vert pour le tournage, on se pinçait pour vérifier si c’était vrai.»
Le film Votez Bougon réunira sensiblement la même équipe que la série télé, tant devant que derrière la caméra.
Rémy Girard reprendra son rôle de Papa Bougon, entouré de Louison Danis (Rita), Claude Laroche (Mononque), Antoine Bertrand (Junior) et Hélène Bourgois-Leclerc (Dolorès).
Les auteurs François Avard, Jean-François Mercier et Louis Morissette ont signé le scénario tandis que le cinéaste Jean-François Pouliot (La Grande Séduction) a réalisé le film.
Retrouvailles
Votez Bougon, qui traitera de sujets aussi actuels que la corruption politique, suivra les péripéties de Papa Bougon alors qu’il décide de se lancer en politique en fondant le Parti de L’Écœurement national.
«C’était spécial de se retrouver toute la gang sur le plateau de tournage, relate Rémy Girard. Ce qui était drôle, c’est qu’on a tourné dans le même appartement, à Ville-Émard, où on avait tourné la série il y a dix ans. On est tout de suite retombés dans nos personnages. Fabienne Larouche (la productrice) nous a regardés dans nos costumes et a lancé: c’est fou, vous n’avez pas changé!»
En plus de Votez Bougon, Rémy Girard joue des rôles dans deux autres films québécois qui prennent l’affiche cet automne: Embrasse-moi comme tu m’aimes d’André Forcier et Pays de Chloé Robichaud.
«Ce sont des petits rôles, mais j’ai adoré les faire. Un personnage dans un film d’André Forcier, ça ne se refuse pas! Il est tellement unique dans notre cinématographie. Quant à Pays, j’avais très envie de travailler avec Chloé Robichaud dont j’avais beaucoup aimé le premier film (Sarah préfère la course).»
Son emploi du temps
- Le film Embrasse-moi comme tu m’aimes prend l’affiche vendredi 16 septembre.
- Pays sort en salles le 18 novembre et est présenté au Festival de Toronto cette fin de semaine.
- La comédie Votez Bougon prendra l’affiche le 16 décembre.


Alex Nevsky n’a jamais été aussi occupé. Lorsqu’il a été joint par Le Journal, l’artiste qui a consacré son été aux tournages de La Voix Junior, émission pour laquelle il agit à titre de coach, ainsi qu’à l’enregistrement de son troisième album, à paraître en novembre, a dit ne pas avoir eu une seule seconde pour lui.
«Je n’ai pas eu de vie, a-t-il affirmé. En ce moment même, je devrais être en studio pour enregistrer les voix sur mon album, mais comme j’ai un gros rhume, je suis en congé forcé. Honnêtement, il est minuit moins une.»
L’auteur-compositeur-interprète, à qui l’on doit plusieurs succès dont On leur a fait croire et Polaroid, dit avoir profité de ses rares concerts, au cours des dernières semaines, pour se changer les idées.
«J’ai fait des trucs assez fantasmant, comme le Centre Bell, le Stade olympique, le Parlement... J’ai même fait un show pour une dame de 80 ans, qui s’est payé un de mes spectacles pour sa fête, a-t-il raconté. C’était certain que j’allais y aller pour elle. Nous étions rouillés, mais ça nous a vraiment fait du bien.»
Perfectionniste, l’artiste dit avoir investi beaucoup de temps (il y travaille depuis avril) sur son prochain disque, dont le titre n’a pas encore été dévoilé.
«Un album, ça reste toute la vie [...] Je veux être fier quand je vais le réécouter, dans trois ans.»
Comme il le fait dans le cadre de ses projets personnels, Alex a choisi de s’investir à 100 % dans les tournages de La Voix Junior, qui ont débuté au mois de juillet et qui se poursuivront cet automne.
un rôle important
«C’est excitant. C’est challengeant. C’est quelque chose, de devenir le professeur de quelqu’un. Il y a une certaine pression et ce n’est pas celle liée à l’aspect télévisuel ou aux fans. On parle ici d’un être humain qui essaie d’aider un autre être humain à ne pas prendre le champ, a-t-il expliqué. Pour moi, ce n’était pas inné, ce talent de transmettre des connaissances.»
Malgré l’ampleur du défi qui s’est imposé à lui, l’artiste dit n’avoir tiré que du positif de son expérience, jusqu’à présent.
«Avec les kids, tu es connecté directement à leur cœur, à leur vérité. Ça m’a fait du bien. En fait, je pense que ça ferait du bien à n’importe qui.»
Son emploi du temps
- La Voix Junior, à compter du 2 octobre, sur les ondes de TVA.
- Son troisième album, dont le titre n’a pas encore été dévoilé, sera lancé le 11 novembre.


Le cinéma ouvre ses portes à Mylène Mackay: en plus de jouer un des rôles principaux dans Embrasse-moi comme tu m’aimes, la nouvelle réalisation du cinéaste André Forcier, la jeune actrice sera la vedette de l’un des films québécois les plus intrigants et attendus des prochains mois: Nelly.
Mylène Mackay l’admet d’entrée de jeu: son automne 2016 sera aussi chargé que passionnant. En plus de participer à quelques tournages (dont celui d’un film avec Martin Matte), l’actrice se promènera beaucoup pour aller présenter le film Nelly (dans lequel elle prête ses traits à l’écrivaine Nelly Arcan) dans quelques festivals à travers le monde.
Réalisé par Anne Émond (Les êtres chers, Nuit #1), le film Nelly est d’ailleurs projeté en première mondiale cette fin de semaine au Festival de Toronto.
«Je suis fébrile et en même temps, je me sens prête, confie Mylène Mackay à propos du lancement de Nelly, qui représente le rôle le plus important de sa carrière à ce jour.
«Ça fait un an qu’on a tourné le film, alors je crois que j’ai le recul nécessaire pour en parler de façon plus détachée. J’ai l’impression qu’on met en lumière le plus beau de cette femme-là, c’est-à-dire son écriture et sa création. Tout au long du film, les textes de Nelly sont présents à travers une voix narrative.»
«C’est un film bouleversant, émouvant et dur, mais je trouve que c’est amené avec beaucoup de délicatesse et de douceur. Je suis en paix avec chacune des scènes et des images du film. Je ne suis pas mal à l’aise avec la façon dont les choses sont présentées dans le film.»
Rôles variés
Si la sortie en salle de Nelly au Québec n’est prévue que pour janvier, le public pourra voir Mylène Mackay sur grand écran dès cet automne, alors que le nouveau film d’André Forcier, Embrasse-moi comme tu m’aimes, prend l’affiche la fin de semaine prochaine. Elle dit avoir été comblée par cette expérience de travail avec celui qu’on surnomme «l’enfant terrible du cinéma québécois».
«Sa réputation le précède», dit-elle à propos de Forcier.
«Je suis gâtée par le cinéma parce que j’ai eu la chance jusqu’à maintenant de jouer des rôles vraiment différents. Dans Endorphine (sorti en janvier dernier), je jouais une jeune femme angoissée et renfermée sur elle-même. Dans Embrasse-moi comme tu m’aimes, c’est le contraire: mon personnage est une femme lumineuse qui se tient les épaules droites. Et dans Nelly, ce sera totalement autre chose. Je me sens choyée d’avoir de si beaux rôles alors que je suis toute nouvelle dans le milieu du cinéma.»
Son emploi du temps
- Le film Embrasse-moi comme tu m’aimes d’André Forcier prend l’affiche le 16 septembre.
- Le film Nelly est présenté en première mondiale au Festival de Toronto cette fin de semaine et sortira en salles au Québec en janvier.
- Mylène Mackay tournera cet automne aux côtés de Martin Matte et Mélissa Désormeaux-Poulin dans la comédie TA3.
- Elle sera aussi de la prochaine saison de l’émission Le Chalet.
- On pourra également l’entendre dans les doublages québécois des films américains Blair Witch et Inferno.


C’est devenu un rituel. Après avoir fait sensation sur La Croisette, Xavier Dolan présente un nouveau film aux Québécois en se croisant les doigts pour qu’ils se rendent en grand nombre dans les salles de cinéma.
Le nom du cinéaste prodige sera sur toutes les lèvres en septembre. Juste la fin du monde, son sixième long-métrage qui a divisé la critique avant de remporter le Grand Prix au Festival de Cannes, prend l’affiche le 21 septembre.
Indéniablement, c’est le film québécois le plus attendu de la rentrée, celui qui aligne la distribution la plus scintillante avec la présence au générique de Marion Cotillard, Léa Seydoux et Vincent Cassell.
Après avoir finalement réussi à rallier le Québec derrière lui avec Mommy, auteur d’un box-office de plus de 3 millions $ en 2014, Dolan voudra répéter, voire améliorer son score. Il n’a jamais caché son désir de plaire au grand public avec son cinéma.
Mais Juste la fin du monde, huis clos passionnant, mais étouffant, tiré d’une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce, aura-t-il le même effet fédérateur auprès des cinéphiles québécois? C’est là que l’obtention d’une récompense aussi prestigieuse que le Grand Prix, en quelque sorte la médaille d’argent du Festival de Cannes, peut faire la différence, selon la productrice Nancy Grant.
«Ce prix, ça change tout. Forcément, on va en parler et ça va susciter de l’intérêt, de la curiosité», disait-elle, le soir de la remise des prix sur La Croisette.
Un automne avec les vedettes d’Hollywood
La sortie de Juste la fin du monde marquera un court temps d’arrêt pour le projet qui noircit les pages de l’agenda automnal de Dolan, soit le tournage de The Death and Life of John F. Donovan, son premier film en anglais.
Amorcé en juillet à Montréal, le tournage se transportera ensuite à New York, Prague et Londres. Récit d’une correspondance entre une star d’Hollywood et un jeune fan qui sera dévoilée dans un tabloïd, The Death and Life of John F. Donovan met en vedette rien de moins qu’une équipe d’étoiles composée, entre autres, de Kit Harrington, Jessica Chastain, Natalie Portman, Susan Sarandon et Kathy Bates.
S’il en a le temps, Xavier Dolan pourrait aussi profiter des prochains mois pour mettre en branle deux projets de télé, dont un serait une télésérie présentée à Fox et pour laquelle il fait équipe avec Jacob Tierney. Le cinéaste avait levé le voile sur son intérêt pour la télé lors du dernier Festival de Cannes.
En plus des tapis rouges, on pourra aussi voir Xavier Dolan sur les panneaux publicitaires et dans les pages des magazines de mode en tant que mannequin, lui qui est l’égérie de la campagne publicitaire de la collection automne-hiver de la maison Louis Vuitton.


Le comédien Emmanuel Schwartz s’apprête à relever le plus grand défi de sa carrière en tenant le rôle-titre de la pièce Tartuffe, le classique de Molière, qui sera présentée en septembre au TNM. C’est lui qui, la saison dernière, a impressionné tout le monde en personnifiant le fameux Lucky dans En attendant Godot. Comme il sortira de son registre habituel, on présume que tous les regards se poseront sur lui cet automne dans cette production d’envergure.
Interviewé au moment où les répétitions se faisaient des plus intensives, il reconnaissait d’emblée l’importance de ce rôle. « C’est un grand privilège, que j’ai accepté sans hésiter. C’est le plus grand défi de ma carrière», a confié l’acteur de 34 ans.
Habitué des rôles plus marginaux et plus contemporains, on l’a notamment vu interpréter, en janvier dernier, le rôle du tueur de masse norvégien Anders Behring Breivik, dans la pièce Les événements à La Licorne. Il a également pris part à la trilogie de Mani Soleymanlou dans les pièces Deux et Trois.
Il interprétera un rôle majeur dans un classique de Molière pour la première fois.
Un avenir prometteur
Certes, l’avenir s’annonce lumineux pour l’acteur qui a joué dans une quinzaine de pièces de théâtre en 12 ans de carrière.
Déjà en janvier, il prendra part à la pièce Huit, la troisième pièce de la seconde trilogie de Mani Soleymanlou, qui fait suite aux pièces Ils étaient quatre et Cinq à sept. Il partira en France l’an prochain pour jouer à Paris les pièces Deux et Trois, pour une vingtaine de représentations dans trois théâtres parisiens, notamment au Théâtre du Palais de Chaillot.
«Je suis très chanceux», estime l’acteur.
Emmanuel Schwartz sait aussi tirer profit de sa chance en travaillant dur.
Il reconnaît l’excellent travail de ses pairs, notamment celui de Mani Soleymanlou et de l’équipe de Tartuffe.
En plus d’avoir fait de la télé l’année dernière – Blue Moon et Les jeunes loups –, il vivra en 2016 un nouveau départ au cinéma. Après Laurence Anyways et Chasse-Galerie, on le verra dans le film Nelly d’Anne Émond, qui est sur le point de sortir. De surcroît, il vient de prendre part aux tournages de deux autres productions cinématographiques dont les rôles seront plus conséquents.
Un Molière moderne
Entre-temps, il se concentre sur Tartuffe où il sera entouré de douze comédiens, dont Benoît Brière (Orgon) et Anne-Marie Cadieux (Elmire).
«C’est un rôle extraordinaire en subtilité et en controverse, et cette pièce est un chef-d’œuvre», explique Emmanuel Schwartz avec un enthousiasme débordant pour son personnage d’imposteur. «Il évoquera un animateur de pastorale moderne.»
Bien que la pièce ait été créée en 1660, le metteur en scène, Denis Marleau, a choisi de camper la pièce dans les années 1960.
plan de carrière
Emmanuel Schwartz assure ne pas avoir de plan de carrière, préférant se laisser transporter au gré des projets proposés. «Je demeure ouvert et j’aime faire plusieurs choses», révèle l’artiste.
Outre sa carrière d’acteur, la mise en scène demeure un défi qu’il souhaiterait éventuellement relever. Entre-temps, il caresse l’idée de faire de la musique. «Je viens d’une famille de musiciens et j’aime jouer de la guitare», déclare-t-il. Il planche d’ailleurs sur un projet avec le pianiste Tomas Furey, où il pourrait faire valoir son talent de rappeur.
Son emploi du temps
- Il est la tête d’affiche de la pièce Tartuffe, présentée au TNM du 27 septembre au 22 octobre.
- Il sera également de la distribution de la pièce 8, présentée à la Cinquième salle de la Place des Arts, du 10 au 28 janvier 2017
- On le verra dans le film Nelly, qui sortira cet hiver.
- Il est en tournage cet automne pour le film Hochelaga de François Girard.


Il n’y a pas si longtemps, Alexandre Goyette pensait devoir se trouver un «travail normal» pour combler ses périodes creuses. On lui en aurait voulu de ne pas rester acteur: cette année, l’homme de 37 ans est de toutes les tribunes, de tous les écrans, se glissant d’ailleurs dans la peau du personnage principal de la série la plus attendue de l’automne, Feux.
Alexandre Goyette est un passionné et on le ressent à l’autre bout du fil quand il parle avec enthousiasme de tous les projets dont il fait partie. Après un été passé sur les grands écrans dans King Dave et Nitro Rush, il crèvera le petit écran dans les séries District 31 et la très attendue Feux, incarnant le personnage principal, un premier rôle pour lequel il s’est battu pour l’avoir.
«Ce rôle-là, je suis allé le chercher au “batte”, dit-il en riant. Je suis allé en audition, puis dans une deuxième audition avec Maude (Guérin). J’ai défendu mes affaires, je l’ai gagné, le rôle, et je l’ai mérité.»
Alexandre Goyette parle de ce tournage comme d’une «expérience hallucinante», dont il est de tous les épisodes.
Une œuvre « exceptionnelle »
«À la lecture, c’était tellement clair que c’était une œuvre exceptionnelle, comme on n’a pas souvent l’occasion d’en lire, affirme-t-il. On a tous une responsabilité envers ce genre de texte là. (...) Il n’y a rien de plus stimulant que de travailler avec des gens de haut calibre, et c’est juste ça qu’il y avait sur le plateau, même dans l’équipe de techniciens.»
Alexandre Goyette y incarne Marc Lemaire, un courtier immobilier amoureux de sa gardienne lorsqu’il était enfant (Maude Guérin). Il a perdu sa mère dans un incendie lorsqu’il était jeune, alors que sa gardienne venait tout juste de quitter le domicile. Il essaie de la conquérir 30 ans plus tard, alors que tous deux sont en couple.
Il décrit son personnage comme «quelqu’un d’entier, d’heureux, qui réussit. Il est très intense dans tout ce qu’il fait et tout ça vient cacher quelque chose. Cette joie de vivre là, elle existe pour une raison, pour pallier quelque chose. Il a une faille immense», raconte-t-il.
D’autres projets
Dans District 31, la nouvelle quotidienne policière de Radio-Canada, Alexandre Goyette ne jouera «qu’une grosse scène» avant de revenir plus tard dans la série. Il incarne le copain de la protagoniste, jouée par Magalie Lépine-Blondeau.
Alexandre Goyette est aussi de la troisième et ultime saison de Mirador, il joue dans la série à sketches MED, diffusée à Vrak, et on vient d’annoncer qu’il sera de la – solide – distribution de l’adaptation théâtrale du Déclin de l’Empire américain en 2017. Les répétitions ont d’ailleurs commencé.
Sinon, l’acteur et auteur se consacre à l’adaptation cinématographique de deux romans, Le Christ obèse, de Larry Tremblay, et La foi du braconnier, de Marc Séguin, en plus d’écrire une comédie également pour le cinéma.
Alexandre Goyette concède être dans une belle période de sa carrière, bien qu’il garde les deux pieds sur terre.
«Je suis reconnaissant d’exercer ce métier. Je suis un chanceux et je le sais. Mais je suis toujours dans la fragilité du métier. Je sais que c’est éphémère et je suis très réaliste par rapport à ça.»
Son emploi du temps
- La série Feux commence le 12 septembre à 21 h à Radio-Canada.
- District 31 commencera également le 12 septembre, à 19 h.
- L’ultime saison de Mirador sera diffusée dès le 9 novembre à Série+.